La semaine dernière, les chercheurs australiens nous apprenaient que les imprimantes laser, présentes dans de nombreux bureaux à travers le monde, posaient un risque sanitaire. L'étude menée par les scientifiques de l'université de technologie de Brisbane pointait du doigt les émissions de polluant en provenance des imprimantes lasers et plus particulièrement des modèles HP, un segment du marché largement dominé par la firme américaine depuis les années 90. Pour Hewlett-Packard, qui ne conteste d'ailleurs pas directement les données des chercheurs, il n'existe cependant aucun lien entre les émissions des imprimantes et un risque éventuelle pour la santé publique.
Dans un communiqué, le fabricant déclare : « HP ne voit pas d'association entre les imprimantes utilisées par les clients et des effets négatifs sur la santé liés à des composants organiques volatiles, de l'ozone ou de la poussière. Bien que nous reconnaissions que les imprimantes émettent des particules utra-fines, ces niveaux sont en dessous de ceux reconnus pour une exposition limite. »
De leur côté, des scientifiques américains indiquent qu'il est trop tôt pour tirer un lien entre les émissions des imprimantes et leur impact sanitaire : « Nous ne savons pas ce que les résultats de cette étude indiquent. Certainement, l'exposition à des particules ultra-fines n'est pas une très bonne chose mais nous n'avons pas d'idée à quoi cela correspond dans le monde réel ». Si l'étude australienne est la première à pointer du doigt ce problème, elle mérite vraisemblablement d'être complétée par d'autres études non pas tant sur les émissions de particules que sur leur impact réel sur la santé.b[
Imprimantes laser et santé: pas de risque d'après HP
- nabil