Rencontré en marge du Med-it 08 le 22 Avril dernier, le premier responsable de la filiale mobile de l’opérateur historique a bien voulu répondre à nos questions. Interview express ! N’TIC : Quelles sont les différentes solutions présentées à l’occasion de ce 6ème Med-it?
Ce sont les solutions traditionnelles, les solutions 3G ainsi que les solutions Blackberry et Mobiconnect. Pour le déploiement de ces solutions, nous avons des relations commerciales avec nos fournisseurs. D’ailleurs, nous sommes en train de penser une stratégie de déploiement de la 3G en Algérie.
Nous avons par ailleurs des pilotes qui ont testé des équipements (Ericsson, Huawei et ZTE).
Nous allons en retenir un, deux ou trois d’entre eux et peut-être aussi d’autres équipementiers.
N’TIC : Le prix de la clé Mobiconnect bénéficiera-t-il d’une baisse à l’instar de la baisse générale des tarifs d’accès à l’ADSL ?
D’abord, il y a deux composantes dans le prix : le prix de la clé USB (le prix d’acquisition) où nous ne faisons pas de marge, et le prix de l’accès Internet. Nous allons le moduler en fonction de la demande et de la concurrence.
N’TIC : Qu’en est-il de l’opération d’identification des puces ?
C’est une opération que le cahier des charges prévoit. Nous avons d’ailleurs engagé le processus d’identification des puces fin 2007 déjà bien avant que l’ARPT n’interpelle les opérateurs de téléphonie mobile. Aussi, il nous est impossible d’être au rendez-vous le 30 Avril prochain. Nous avons exprimé cette préoccupation au régulateur qui a tenu compte de nos propositions quant au prolongement de ce délai.
N’TIC : Vous en êtes où exactement ?
C’est très difficile de donner des chiffres parce que dans le processus d’identification, il y a l’établissement de la fiche d’identification et sa saisie elle-même. Aujourd’hui, nous avons autour de 4,5 millions de puces saisies et en parallèle plus de 3,5 millions de contrats harmonieux mais non saisis.
N’TIC : Que préconisez-vous pour régler définitivement ce phénomène de puces non
identifiées ?
Il faudrait qu’il y ait des mécanismes mis en place par le régulateur.
Ce dernier doit instituer des règles.
Pourquoi pas l’instauration d’un délai au-delà duquel une puce est désactivée si le contrat ne remonte pas.
Source : N'TIC N20
Entretien avec M. Lounis Belharrath, P-DG Mobilis « Le régulateur doit instituer des règles »
- nabil