Canal+ veut revenir après huit ans d'éclipse suite à la faillite de son offre Canal Horizon au début de l'année 2000 sous les coups successifs des hackers.
La récente annonce d'une offre payante conçue spécialement pour le Maghreb quelques semaines après la disparition définitive, cette fois-ci, du bouquet TPS absorbé par Canal+ en décembre 2008, veut rivaliser avec les offres existantes aujourd'hui sur le marché algérien. Le nouveau bouquet Canal+ Maghreb sera disponible via des cartes prépayées dotées de système de cryptage sécurisé de dernière génération. Ces cartes seront disponibles à partir de la mi-février auprès d'un réseau de distributeurs locaux. Le bouquet comprend 27 chaînes dédiées à toutes les thématiques: cinéma (Canal+, Essentiel, Canal+ Cinéma, Canal+ Family, Ciné cinéma Frisson, Ciné cinéma Star...), sport (Infosport, OM TV, OL TV...), généralistes, musique, jeunesse, enfants...
Le lancement de ce bouquet est le fruit d'un partenariat entre Canal Overseas, filiale du groupe Canal+ en charge du développement international, et Arabsat. Les progrès successifs collectionnés ces dernières années par le groupe français dans sa lutte contre le piratage, couronnés depuis le début de 2009 par le cryptage de toutes les chaînes du bouquet français, ont finalement encouragé Canal+ à réinvestir le Maghreb. Pour les observateurs, la nouvelle offre du groupe français est en fait une autre manière de compenser le déficit de la maison mère dû aux retombées de la crise économique et financière sur la scène médiatique française.
Avec plus de 45 millions de francophones, le Maghreb apparaît désormais comme un marché porteur pour le bouquet français. Le groupe français propose son bouquet pour un abonnement mensuel à partir de 20 euros, soit plus de 24.000 dinars pour l'année. Les programmes du bouquet français seront filtrés pour répondre aux besoins spécifiques de la population en veillant surtout à écarter de la grille les programmes érotiques ou pornographiques pouvant heurter les sensibilités. On retiendra surtout de ce bouquet l'absence de TF1 et M6. Les deux chaînes diffusent des programmes dont elle ne détient pas les droits en Afrique du Nord. L'offre de Canal+ Cinéma ne diffusera pas les derniers films, comme c'est le cas sur la chaîne mère, mais des films maghrébins et des films français destinés spécialement au marché maghrébin. Autrement dit, pas de films ni de séries américaines récentes.
Cependant ce qui attire l'attention c'est l'inexistence dans la nouvelle offre, de «Canal+ Sport» ni même de «Sport+» ce qui est considéré comme un vrai handicap vu que la majorité des téléspectateurs algériens sont des férus de football. La raison de cette absence vedette des chaînes sportives est que le groupe français ne détient pas les droits sportifs au Maghreb. Les compétitions footballistiques appartiennent en fait au portefeuille de la chaîne saoudienne ART. A priori, la nouvelle offre de Canal+ part désavantagée par rapport à ses concurrents qui proposent des bouquets plus riches à moindre prix. Le grand concurrent direct de la nouvelle offre est le «Sharing», qui veut dire partage en anglais. La méthode «Sharing» reste efficace, opérationnelle et moins coûteuse à condition bien sûr de tomber sur le «bon fournisseur». Le «Sharing» consiste à se procurer un serveur de partage, d'une capacité moyenne de 100 abonnés, en utilisant des cartes satellites officielles Canal+, ART et Al Jazeera. Le bouquet «Sharing» composé de Canal Satellite, TPS, ART sport et film, les chaînes suisses TSR 1 et 2, Al Jazeera Sport+, Show time... est proposé pour la «modique» somme de 1.000 dinars par mois. Il suffit à l'abonné d'avoir une connexion Internet pour bénéficier de cette offre qui connaît un boom sur le marché algérien.
Difficile pour les techniciens de Canal+ de contrecarrer cette méthode en vogue pour la simple raison que les propriétaires des serveurs de partage utilisent des cartes authentiques. L'avantage de cette méthode est d'avoir plusieurs bouquets en même temps sans avoir à acheter trois ou quatre cartes avec en plus deux modulateurs numériques B. L'autre difficulté à rivaliser avec le «Sharing» est que la méthode reste largement tolérée au Maghreb. Autre concurrent de la nouvelle offre du groupe français reste le bouquet Art dont l'abonnement annuel est proposé entre 7.200 et 7.500 dinars. Al Jazeera offre un abonnement annuel de seulement 3.500 dinars. Il y a aussi pour les accros des programmes français, l'offre BIS qui propose le bouquet à 9.500 DA par an, pour visionner toutes les chaînes françaises et même TF1 qui n'existe pas sur la nouvelle offre de Canal+. Pour les petites bourses, qui n'arrivent pas à s'offrir un abonnement mensuel, elles peuvent se contenter des 520 chaînes arabes en clair avec en complément les chaînes germaniques diffusées sur le satellite Thor. Ces chaînes proposent des matchs de la Champions League et la Ligua espagnole, de quoi séduire les fans du ballon rond. Malheureusement les chaînes du satellite Thor devront suivre dans les prochains mois le sort des chaînes du satellite Astra en raison des pressions exercées par le groupe Art qui détient les droits sportifs en Afrique du Nord.
Pour les férus des films d'action, la dernière trouvaille est le Dvix et AVI qui donne désormais la possibilité de stocker dans un seul DVD six films complets, le tout pour seulement 70 dinars. L'avantage de ces Dvix est d'offrir des films qui ne sont même pas sur le marché européen.
Les versions françaises de ces films sont piratées dans les salles de cinéma du Québec et mis sur Internet. Il suffit de les télécharger gratuitement une fois disponibles. La qualité de la copie pirate est loin de celle des DVD légaux en haute définition (HD). Le procédé de piratage consiste à enregistrer le film depuis l'écran du cinéma avec un caméscope de haute définition.
Source: Le Quotidien d'Oran
Le lancement de ce bouquet est le fruit d'un partenariat entre Canal Overseas, filiale du groupe Canal+ en charge du développement international, et Arabsat. Les progrès successifs collectionnés ces dernières années par le groupe français dans sa lutte contre le piratage, couronnés depuis le début de 2009 par le cryptage de toutes les chaînes du bouquet français, ont finalement encouragé Canal+ à réinvestir le Maghreb. Pour les observateurs, la nouvelle offre du groupe français est en fait une autre manière de compenser le déficit de la maison mère dû aux retombées de la crise économique et financière sur la scène médiatique française.
Avec plus de 45 millions de francophones, le Maghreb apparaît désormais comme un marché porteur pour le bouquet français. Le groupe français propose son bouquet pour un abonnement mensuel à partir de 20 euros, soit plus de 24.000 dinars pour l'année. Les programmes du bouquet français seront filtrés pour répondre aux besoins spécifiques de la population en veillant surtout à écarter de la grille les programmes érotiques ou pornographiques pouvant heurter les sensibilités. On retiendra surtout de ce bouquet l'absence de TF1 et M6. Les deux chaînes diffusent des programmes dont elle ne détient pas les droits en Afrique du Nord. L'offre de Canal+ Cinéma ne diffusera pas les derniers films, comme c'est le cas sur la chaîne mère, mais des films maghrébins et des films français destinés spécialement au marché maghrébin. Autrement dit, pas de films ni de séries américaines récentes.
Cependant ce qui attire l'attention c'est l'inexistence dans la nouvelle offre, de «Canal+ Sport» ni même de «Sport+» ce qui est considéré comme un vrai handicap vu que la majorité des téléspectateurs algériens sont des férus de football. La raison de cette absence vedette des chaînes sportives est que le groupe français ne détient pas les droits sportifs au Maghreb. Les compétitions footballistiques appartiennent en fait au portefeuille de la chaîne saoudienne ART. A priori, la nouvelle offre de Canal+ part désavantagée par rapport à ses concurrents qui proposent des bouquets plus riches à moindre prix. Le grand concurrent direct de la nouvelle offre est le «Sharing», qui veut dire partage en anglais. La méthode «Sharing» reste efficace, opérationnelle et moins coûteuse à condition bien sûr de tomber sur le «bon fournisseur». Le «Sharing» consiste à se procurer un serveur de partage, d'une capacité moyenne de 100 abonnés, en utilisant des cartes satellites officielles Canal+, ART et Al Jazeera. Le bouquet «Sharing» composé de Canal Satellite, TPS, ART sport et film, les chaînes suisses TSR 1 et 2, Al Jazeera Sport+, Show time... est proposé pour la «modique» somme de 1.000 dinars par mois. Il suffit à l'abonné d'avoir une connexion Internet pour bénéficier de cette offre qui connaît un boom sur le marché algérien.
Difficile pour les techniciens de Canal+ de contrecarrer cette méthode en vogue pour la simple raison que les propriétaires des serveurs de partage utilisent des cartes authentiques. L'avantage de cette méthode est d'avoir plusieurs bouquets en même temps sans avoir à acheter trois ou quatre cartes avec en plus deux modulateurs numériques B. L'autre difficulté à rivaliser avec le «Sharing» est que la méthode reste largement tolérée au Maghreb. Autre concurrent de la nouvelle offre du groupe français reste le bouquet Art dont l'abonnement annuel est proposé entre 7.200 et 7.500 dinars. Al Jazeera offre un abonnement annuel de seulement 3.500 dinars. Il y a aussi pour les accros des programmes français, l'offre BIS qui propose le bouquet à 9.500 DA par an, pour visionner toutes les chaînes françaises et même TF1 qui n'existe pas sur la nouvelle offre de Canal+. Pour les petites bourses, qui n'arrivent pas à s'offrir un abonnement mensuel, elles peuvent se contenter des 520 chaînes arabes en clair avec en complément les chaînes germaniques diffusées sur le satellite Thor. Ces chaînes proposent des matchs de la Champions League et la Ligua espagnole, de quoi séduire les fans du ballon rond. Malheureusement les chaînes du satellite Thor devront suivre dans les prochains mois le sort des chaînes du satellite Astra en raison des pressions exercées par le groupe Art qui détient les droits sportifs en Afrique du Nord.
Pour les férus des films d'action, la dernière trouvaille est le Dvix et AVI qui donne désormais la possibilité de stocker dans un seul DVD six films complets, le tout pour seulement 70 dinars. L'avantage de ces Dvix est d'offrir des films qui ne sont même pas sur le marché européen.
Les versions françaises de ces films sont piratées dans les salles de cinéma du Québec et mis sur Internet. Il suffit de les télécharger gratuitement une fois disponibles. La qualité de la copie pirate est loin de celle des DVD légaux en haute définition (HD). Le procédé de piratage consiste à enregistrer le film depuis l'écran du cinéma avec un caméscope de haute définition.
Source: Le Quotidien d'Oran