Lexmark installe une filiale à Alger : l’entreprise souhaite accroître ses parts de marché

L’équipementier spécialiste mondial de l’impression Lexmark International Africa crée une filiale algérienne. L’annonce a été faite, hier, au cours d’une conférence de presse organisée à l’hôtel El-Djazaïr. Son siège se trouve au 11e étage de l’Algeria Business Center (ABC), aux Pins-Maritimes.
En effet, L’entreprise dont les produits étaient déjà disponibles en Algérie depuis 17 années a décidé, dans le souci de mieux structurer son marché, d’installer une filiale sur le territoire. Lexmark équipe depuis 2008 d’importantes entreprises et administrations publiques tels que la DGSN, Algérie Télécom, le ministère de la Justice ou encore Naftal. Selon David Vionnet, DG de Lexmark International Africa, “l’entreprise souhaite accroître ses parts de marché algérien qui est le premier en Afrique du Nord et le troisième dans le continent”. Pour l’instant, cette filiale ne compte que quatre employés qui occupent des fonctions en relations commerciales et de marketing. Toujours selon M. Vionnet, “l’équipe est appelée à s’agrandir très prochainement car Lexmark est numéro trois sur la marché algérien après Epson et HP et, à long terme, nous comptons bien passer numéro deux”. Quant à la stratégie adoptée par Lexmark en vue d’atteindre ses objectifs, le staff n’en dévoilera que les grandes lignes de peur que la concurrence ne s’en empare. Néanmoins, Nazim Ghemati, responsable réseau et distribution, a précisé que “la mise en place de cette équipe vise à rassurer la base déjà installée mais aussi à essayer d’étendre cette base et développer ainsi le réseau de revendeurs”. S’agissant de la maintenance et du service après-vente, Lionel Dumas, directeur Maghreb de la marque a tenu à rassurer la clientèle. “Nous avons mis en place avec nos mainteneurs un moyen de mesurer leur efficacité. Les délais de réparation ne doivent pas excéder les 48 heures sous peine de résiliation du contrat. Certains produits sont garantis cinq ans ce qui vous donne une idée de la fiabilité du matériel”, a-t-il indiqué.

Source: Liberté