Les pannes se succèdent chez Google. Après les problèmes de Gmail, Google Docs partage sans consentement de leurs auteurs des documents. Dur!
Les utilisateurs de Google Docs (traitement de texte en ligne) ont eu la mauvaise surprise de voir certains de leurs documents diffusés à leurs contacts. Le problème venait bien de Google, qui s’est excusé dans un message envoyé à toutes les personnes touchées par l’incident.
A en croire la firme de Mountain View, les documents qui se retrouvaient partagés par erreur ne pouvaient l’être qu’avec des personnes avec qui l‘utilisateur avait précédemment partagé des informations.
Le 'hic' vient que le partage des données s’est alors fait sans aucun consentement. De même, il n’est pas certain que les informations partagées avec un contact aient toujours le même caractère confidentiel. Dans le cas de la fuite, ce sont toutes les données qui ont été partagées. Comme parade, les services de Mountain View ont annoncé avoir mis en place un script chargé de réinitialiser les autorisations de partage entre utilisateurs. Des désagréments vite réparés qui n’auraient touché que 0,05 % de l’ensemble des données. Un incident isolé selon Google. Une avarie qui s’ajoute aux déboires du moteur à la fin du mois de janvier et de la messagerie Gmail de ces derniers jours. Une panne du service qui bien que "très ciblée" selon Google, aurait touché pas moins de 113 millions d’utilisateurs selon une étude ComScore relayée par le site génération-nt.
Déjà fin 2008, le service gratuit de messagerie avait connu quelques déboires d’accessibilité. Des temps d’arrêt qualifiés et comptabilisés de l’ordre de 10 à 15 minutes par mois. Un enchaînement d’avaries dont les raisons profondes n’ont pas encore été clairement explicitées.
Il faut dire qu’après ce bogue, ce deuxième incident grave a prouvé à la planète entière que les services de Google étaient loin d'être infaillibles. Si ce type de panne est fréquent, le fait qu'elle touche plus de 100 millions d'utilisateurs dans le monde change la dimension du problème.
Des ennuis qui, s’ils venaient à se répéter, pourraient bien faire descendre Google de son nuage et inciter les entreprises à plus de prudence.
Source: Silicon