Quelque 35 sites gouvernementaux aux Etats-Unis et en Corée du Sud ont été la cible d’attaques qui ont provoqué pour certains de fortes perturbations. Le régime nord-coréen est soupçonné de les avoir commandités.
Depuis le week-end passé, les Etats-Unis et la Corée du Sud ont subi une vague de cyberattaques contre 35 sites officiels, parmi lesquels on compte le site de la Maison Blanche, du Département d'Etat, le Trésor, le Nasdaq, le New York Stock Exchange ou celui du Washington Post. La Corée du Sud a été frappée mardi soir sur les sites de la présidence, de l'Assemblée nationale et de la Défense qui sont tombés pendant quelques heures.
Ces cyberattaques de type déni de service ont été lancées depuis des milliers de machines zombies qui ont submergé les sites de requêtes jusqu'à les paralyser. Aucunes données sensibles n'auraient été dérobées et les méthodes des hackers sont jugées rudimentaires.
Les autorités américaines prudentes
Les services secrets sud-coréens ont laissé entendre que la Corée du Nord pourrait avoir fomenté ces attaques. Les autorités américaines sont restées plus prudentes se contentant d'expliquer que les sites gouvernementaux subissaient régulièrement les assauts des pirates.
Début avril pourtant le système informatique gérant le réseau électrique national a été infiltré par des pirates qui y ont installé des malwares dormants. Barack Obama a annoncé il y a quelque temps qu'il nommerait un conseiller chargé des questions de cybersécurité.
En Europe, la Commissaire européenne Vivianne Reding a incité les Etats membres à se prémunir contre de telles attaques et à nommer un « monsieur cybersécurité » chargé de coordonner les systèmes de défense nationaux.
Source: Zdnet