Google Chrome obtient un succès mitigé. Mais des projets sont en cours pour améliorer sa compétitivité, sur le marché des navigateurs toujours dominé par Internet Explorer.
Un an après sa sortie tonitruante, Google Chrome n’a pas encore répondu à l’attente de ses créateurs. Avec autour de 3% seulement de part de marché en août (selon les sociétés d'études), le navigateur reste à la quatrième position derrière Internet Explorer, Safari et Firefox mais devant Opera.
Le 2 septembre 2008, Chrome laissait pourtant découvrir de nombreuses qualités. Entre autre une vitesse d'exécution des applications JavaScript considérée comme plus efficace que celle de ses concurrents. Mais cela ne lui a pas suffit pour prendre son envol dans la course aux navigateurs. Néanmoins, une faveur lui est faite, son ennemi directe, Internet Explorer, a perdu près de 7 points depuis le début de l'année. Selon StatCounter, il s'affiche à moins de 59%, toute version confondue, contre plus de 31% pour Firefox et 3,49% pour Chrome.
Pour rester compétitif sur un marché en pleine mutation, Google a très vite compris que les navigateurs ne se limitaient plus à la simple recherche sur Internet, mais qu’ils se dessine comme le système d'exploitation web avec l'essor des applications en ligne. Moutain view a donc choisi de négocier avec les fabricants d’ordinateurs afin passer des partenariats pour distribuer directement Chrome avec leurs machines. Un essai est en cours aux Etats-Unis avec Sony.
Par ailleurs le géant des moteurs de recherche possède une autre arme dans la bataille des navigateurs: Chrome OS, le système d'exploitation que Google annonce pour 2010. Il viendra concurrencer Microsoft Windows, sur les netbooks dans un premier temps, et proposera probablement l'accès à un éventail d’applications en ligne de la galaxie Google (Google Docs, Agenda, Gmail...). Au même titre que Android, la plate-forme de Google pous les smartphones.
Source: Silicon