Près d'un mois après l'éclatement du conflit entre Algérie Télécom et l’eepad, aucune solution ne semble en vue. L'Etablissement de l'enseignement à distance (Eepad) aurait proposé le 16 septembre dernier à Algérie Télécom de reprendre la société majoritairement dans le cadre d'une association public privé. Une proposition à laquelle, le PDG de l'opérateur historique ne semble pas être intéressé.
C'est du moins ce qu'a déclaré le premier responsable d'AT, M Moussa Benhamadi hier sur les ondes de la radio nationale. "L'offre de l'Eepad d'entrer dans son capital n'a pas été acceptée par le conseil d'administration d'Algérie Télécom qui a demandé davantage d'éléments économiques sur cette entreprise", a-t-il déclaré. M Benhamadi a affirmé que son entreprise réclame toujours le paiement de ses dettes auprès de l'Eepad.
Rappelons dans ce cadre que l'opérateur public réclame 3,5 milliards de dinars au provider privé. Il a, par ailleurs, réfuté les accusations selon lesquelles Algérie Télécom cherche à faire disparaître l'Eepad. "Il y a deux échéanciers de paiement de cette dette qui n'ont pas été respectés par l'Eepad pour des raisons que nous ignorons", a dit M. Benhamadi.
Toutefois, la coupure de la connexion internet en est à sa troisième semaine pour les clients du provider privé. À ce sujet, le patron d'AT a exprimé son regret pour les 87 000 abonnés de l'eepad, expliquant ainsi que le problème qui l'oppose au provider est purement commercial.
SOurce: Mobile Algérie