Le piratage du site de micro-blogging Twitter la semaine dernière était signé de la mystérieuse Iranian Cyber Army. Pour autant, rien n’indique la nationalité des hackers.
Après le piratage de Twitter qui a eu pour conséquence de rendre le service de micro-blogging inaccessible pendant une heure, l’enquête sur l’identité des hackers suit son cours. L’Iranian Cyber Army pourrait ne pas être, contrairement à ce qu’indique son nom, une menace venant d‘Iran. Quelle est l’identité de L’Iranian Cyber Army ? La question reste posée sur la Toile. En effet, il n’existe, à ce jour, aucune preuve de la nationalité du groupe de hackers responsable du piratage récent de Twitter. Le site a même publié un commentaire qui explique « mener des investigations plus poussées quant à la nature du piratage ». Pour l’instant, rien de plus.
Pourtant, le site d’actualité Zataz estime que la modification de DNS de Twitter pourrait provenir d’une autre source, plus occidentale, voire française. Explications. Le site avait déjà relaté le cas d’un hacker français qui avait réussi à opérer un piratage du site. A la loupe, l’attaque permet que le nom de domaine Twitter.com n'arrive plus sur l’adresse IP du serveur du site, mais sur une autre adresse IP, celui contenant les images affichées.
Ce hacker français avait avoué avoir en main l'ensemble des informations qui auraient pu permettre de détourner les noms de domaine mais aussi l'ensemble des 158 noms de domaine Twitter enregistrés en Australie. Si l’individu explique n’être en rien dans ce nouveau piratage, la question reste en suspens… L’enquête n'est donc pas abandonnée. Reste à savoir si les dirigeants de Twitter arriveront à identifier les hackers ou si la « trêve des confiseurs » aura raison de ces investigations.
Source: Silicon