Le site Facebook reconnaît avoir subi un incident technique sur sa messagerie. La confiance envers les réseaux sociaux pose à nouveau question.
Le mastodonte des réseaux sociaux reconnaît une fois de plus subir des problèmes techniques. Selon certaines sources, des messages à caractère privé auraient atterris dans la mauvaise boîte de réception. Le Wall Street Journal a jeté un pavé dans la mare. Le quotidien affirme qu'un problème technique est survenu sur le système de messagerie interne de Facebook. Du coup, le site aux 350 millions d’utilisateurs a répondu. Un porte-parole de la société explique : « un bug a causé un mauvais routage pour une petite partie des utilisateurs, et ce, pendant un bref instant. Nos ingénieurs ont très rapidement diagnostiqué le problème et travaillé sérieusement pour que tout revienne à la normale ».
Précisément, des utilisateurs auraient reçu plusieurs dizaines de messages non-sollicités ou qui ne leur étaient pas destinés. Aucun détail n’a encore pu filtrer quant à l’ampleur de la menace. Pour autant cet incident intervient à l’heure où Facebook tente de mettre en place un véritable service de courrier électronique afin de concurrencer les webmails tels que Gmail, Hotmail ou bien encore Yahoo. De même, cet accroc pose, une fois encore, certaines interrogations sur la notion de confiance à accorder à ce type de réseau 2.0. La thématique de la sécurité et de la confiance entre aussi en ligne de compte dans le sens où certaines institutions ont décidé de laisser la porte ouverte aux réseaux sociaux.
C’est notamment le cas de l’armée américaine qui a décidé de laisser ses « boys » utiliser librement Twitter et Facebook ou bien encore des blogs. Si la crainte de subir les risques liés à la diffusion d'informations militaires existe, la notion de communication et de partage des connaissances a été évoquée. De même, les réseaux sociaux pourraient bien aider les soldats à communiquer avec leurs familles ou faciliter le recrutement… Il reste à avoir quels messages seront diffusés et quel contrôle (ou pas) exercera le commandement américain.
Source: Silicon