Les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont considérées aujourd’hui comme un levier important du développement économique. À cet effet, l’Algérie met tout en œuvre pour acquérir cette technologie. L’Afrique est en deçà du reste du monde où le niveau de connexion ne dépasse pas les 3%.
Bien que l’Algérie ait fait du développement des TIC son cheval de bataille avec la politique de e-Algérie 2013, notre pays demeure encore à la traîne comparé aux autres pays arabes. Selon le dernier classement de l’indice de développement des TIC, l’Algérie est au bas du tableau, avec une pénétration qui peine à dépasser les 2%, contrairement au Qatar qui à une pénétration de plus de 5%. “L’appropriation d’une telle technologie a permis la levée du monopole sur les services avec l’offre de certains segments de service à la concurrence. Elle-même a permis à l’opérateur historique de mettre en place des réseaux de fibre optique et le réseau IP-MPLS, chose qui n’existe qu’en Algérie”, a expliqué Akli Mokrane, directeur de la stratégie de la veille technologique, en marge d’une journée consacrée au secteur des TIC, organisée dans le cadre du Salon de l’informatique, de la bureautique et de la communication (Sicom-2010) à la Safex, à Alger. M. Mokrane a insisté sur le volet de la confiance en matière d’utilisation des TIC.
En affirmant que le manque de communication et de vulgarisation accentue “l’ignorance” des citoyens, notre interlocuteur a insisté sur le fait que les entreprises s’approprient les TIC et créent la culture du cyberservice. “Pour les entreprises privées, la chose la plus importante est d’avoir des clients. Ils ne saisissent toujours pas l’impact d’avoir un site Web”, a expliqué l’orateur. “La e-éducation est aussi considérée comme un pilier pour le développement des TIC, car elle contribuera à vulgariser plus rapidement l’utilisation des TIC”, a-t-il souligné.
Source: Liberté