Steve Jobs, le patron d'Apple, peut compter sur les ventes du Mac, de l'iPhone 4 et de l'iPad pour afficher un troisième trimestre "phénoménal".
Apple peut capitaliser sur le lancement réussi de l’iPhone 4 (malgré des soucis techniques d’antenne) et de l’iPad pour présenter de bons résultats financiers. Pour son troisième trimestre de son exercice fiscal, la firme de Steve Jobs affiche un chiffre d’affaires de 15,7 milliards de dollars et un résultat net de 3,25 milliards de dollars. On mesure la performance réalisée par rapport à la même période l’an passé : CA de 9,73 milliards de dollars et résultat net de 1,83 milliard de dollars. Apple parvient à équilibrer ses ventes entre les Etats-Unis et le reste du monde (une proportion de 52 % provient de son CA à l’international). C’est une véritable cash-machine avec 4 milliards de dollars de trésorerie générée sur ce seul trimestre. Steve Jobs, co-fondateur et P-DG, n’a trouvé qu’un mot pour résumer les performances de sa société : “phénoménal”.
Sur le front des ventes de produits, tous les indicateurs sont au vert sauf pour la vente du baladeur iPod qui souffre d’un problème de positionnement par rapport aux nouveaux appareils d’Apple (tablette iPad et surtout le smartphone iPhone). Le Mac reste une valeur sûre avec 3,47 millions d’unités vendues au cours du troisième trimestre (+33% par rapport au même trimestre de l’exercice précédent). Tandis que 8,4 millions d’iPhone supplémentaires ont été écoulées dans la période avril-mai-juin 2010 (+61 %) sur fond de mise en orbite de la quatrième génération du smartphone.
Quant à l’iPad dont la commercialisation a débuté fin avril aux Etats-Unis, son succès au démarrage (3,27 millions de tablettes vendues au dernier pointage) est un défi remporté par Steve Jobs. Et, au regard de la conjoncture économique globale qui reste morose, c’est un nouveau signe de la capacité d’Apple à stimuler le marché des nouvelles technologies. En revanche, le baladeur iPod séduit moins avec moins de 10 millions d’unités vendues (9,41 millions exactement). C’est une diminution de 8 % en volume par rapport au même trimestre de l’exercice précédent. Difficile de gagner sur les tous les fronts.
Source: ITespresso