Beaucoup de publications ont traité au cours des dernières années de la question pertinente de la protection de la vie privée sur Internet.
Une série d’études publiées récemment ont permis de découvrir, avec effarement parfois, que la plupart des jeunes, nés avec Internet, ne voyaient pas de problème particulier à dévoiler sur le réseau les détails les plus personnels et parfois les plus intimes de leur vie privée. Cette question est bien loin de se résumer à la simple exposition de détails intimes sur Internet. Elle est liée à la question de la construction de l’identité et de la présentation de soi dans les espaces cybernétiques. Elle se retrouve aussi au coeur des systèmes de surveillance que les Etats mettent en place sur leurs populations, en particulier depuis le 11 septembre 2001. Certains analystes font remarquer à juste titre que si les adolescents n’ont pas le sens de la vie privée, c’est sans doute parce qu’ils ont intégré le mode de fonctionnement d’une société placée sous surveillance constante. Il suffit parfois de taper son propre nom dans un moteur de recherches ou sur un réseau social, comme Facebook ou MySpace, pour se rendre compte à quel point il devient important de savoir gérer sa présence sur le Web. Parfois, nous pouvons y trouver des informations confidentielles privées ou des anecdotes que nous ne souhaitons pas forcément voir étalées aux yeux de tous, par exemple d’un futur employeur. Internet a changé énormément de choses. C’est un nouveau monde, un nouvel univers qui s’invente, où tout n’est pas que virtuel et à de multiples implications dans le réel.
« Au secours, mon identité numérique ne m’appartient plus ! »
Ce ne sont pas les réseaux sociaux qui collectent le plus de données mais les moteurs de recherches. Certains internautes commencent à prendre conscience que leurs activités en ligne peuvent avoir des conséquences sur leur réputation. La puissance des réseaux sociaux, le recours systématique aux moteurs de recherche, la googlisation des candidats par les recruteurs,… Le phénomène prend de l’ampleur. La politique de confidentialité des données de Facebook n’a jamais fait autant de bruit. «L’identité numérique» n’est plus une notion virtuelle, elle fait désormais partie de nos vies quotidiennes. Elle est impalpable mais bien réelle. Et deviendra encore plus puissante avec l’essor des objets communicants. Entre la stratégie de la peur (Au secours! Mon identité numérique ne m’appartient plus!) et celle de l’envie (une bonne gestion de mon identité numérique m’offrira des opportunités), il existe une troisième voie : celle d’apprendre à naviguer dans ce nouvel espace au bénéfice de votre projet de vie.
« Limitez le nombre d’informations que vous fournissez »
En produisant son propre contenu qui sera largement diffusé, chacun aujourd’hui peut devenir un véritable média, la prolifération des outils de diffusion ne manquent pas pour s’exprimer : les blogs, les forums de discussion, les plateformes de partage multimédia, les réseaux sociaux, les wikis, etc. L’explosion rapide de tous ces espaces pose alors avec acuité le problème de l’identité numérique, notion confuse et complexe que les travaux les plus récents en sciences humaines et sociales tentent de circonscrire. La plupart des données publiées sur le Web ont une très longue durée de vie. Un numéro de téléphone, une prise de position, une image peuvent rester en ligne indéfiniment, et être retrouvés aisément des années après leur publication. Ainsi, N’TIC Magazine conseille de limiter le nombre d’informations que vous fournissez lorsque vous vous inscrivez à un service particulier ou à un site. De nombreux sites vous proposent de fournir un numéro de téléphone ou une adresse de manière optionnelle. Les réseaux sociaux, comme Facebook, vous permettent de contrôler qui peut voir quoi sur votre profil. Vérifiez que les options cochées correspondent bien à ce que vous souhaitez : sur Facebook, vous pouvez par exemple choisir de limiter l’accès à vos photos aux seules personnes qui figurent parmi vos amis. Vous n’avez pas forcément envie de partager les mêmes informations avec vos amis, vos collègues de travail et vos proches.
Source: N'TIC 48 / OCTOBRE 2010
« Au secours, mon identité numérique ne m’appartient plus ! »
Ce ne sont pas les réseaux sociaux qui collectent le plus de données mais les moteurs de recherches. Certains internautes commencent à prendre conscience que leurs activités en ligne peuvent avoir des conséquences sur leur réputation. La puissance des réseaux sociaux, le recours systématique aux moteurs de recherche, la googlisation des candidats par les recruteurs,… Le phénomène prend de l’ampleur. La politique de confidentialité des données de Facebook n’a jamais fait autant de bruit. «L’identité numérique» n’est plus une notion virtuelle, elle fait désormais partie de nos vies quotidiennes. Elle est impalpable mais bien réelle. Et deviendra encore plus puissante avec l’essor des objets communicants. Entre la stratégie de la peur (Au secours! Mon identité numérique ne m’appartient plus!) et celle de l’envie (une bonne gestion de mon identité numérique m’offrira des opportunités), il existe une troisième voie : celle d’apprendre à naviguer dans ce nouvel espace au bénéfice de votre projet de vie.
« Limitez le nombre d’informations que vous fournissez »
En produisant son propre contenu qui sera largement diffusé, chacun aujourd’hui peut devenir un véritable média, la prolifération des outils de diffusion ne manquent pas pour s’exprimer : les blogs, les forums de discussion, les plateformes de partage multimédia, les réseaux sociaux, les wikis, etc. L’explosion rapide de tous ces espaces pose alors avec acuité le problème de l’identité numérique, notion confuse et complexe que les travaux les plus récents en sciences humaines et sociales tentent de circonscrire. La plupart des données publiées sur le Web ont une très longue durée de vie. Un numéro de téléphone, une prise de position, une image peuvent rester en ligne indéfiniment, et être retrouvés aisément des années après leur publication. Ainsi, N’TIC Magazine conseille de limiter le nombre d’informations que vous fournissez lorsque vous vous inscrivez à un service particulier ou à un site. De nombreux sites vous proposent de fournir un numéro de téléphone ou une adresse de manière optionnelle. Les réseaux sociaux, comme Facebook, vous permettent de contrôler qui peut voir quoi sur votre profil. Vérifiez que les options cochées correspondent bien à ce que vous souhaitez : sur Facebook, vous pouvez par exemple choisir de limiter l’accès à vos photos aux seules personnes qui figurent parmi vos amis. Vous n’avez pas forcément envie de partager les mêmes informations avec vos amis, vos collègues de travail et vos proches.
Source: N'TIC 48 / OCTOBRE 2010