Les hackers attaquent les ennemis de Wikileaks

L’ « Operation Payback » est lancée. Tous ceux qui se sont détournés de Wikileaks ces derniers temps et qui ont bloqué tous les fonds du site le payent. Le groupe de hackers Anonymous revendique en effet plusieurs attaques DDoS qui ont paralysé plusieurs grands sites dont Amazon, EveryDNS, PayPal MasterCard et Visa.



A savoir que la Banque Postale Suisse Post Finance (qui a rappelez-vous gelé les avoirs du fondateur de Wikileaks), le site du procureur général de Suède ainsi que celui de l’avocat des deux jeunes suédoises accusant Julian Assange de viol, et de celui de Sarah Palin ont été attaqués. Toutes ces attaques sont annoncées au préalable sur le réseau social Twitter et sont motivées par la lutte contre toute forme de censure sur Internet. Une page Facebook « Operation Payback » avait d’ailleurs été créée mais elle a vite été supprimée pour « violation des termes d’utilisation ». Ne vous étonnez dons pas si une prochaine attaque vise ce site. Hier à 23h55 précise, les hackers conseillaient sur Twitter les « gens du monde industriel » à résilier leur carte MasterCard. Ils postaient tout de suite après un lien les menant directement vers 10 000 numéros de cartes bancaires accompagnés de leur date d’expiration. Le groupe MasterCard démentait immédiatement l’information précisant que tous les numéros postés étaient faux.

En attendant, le groupe PayPal a décidé de débloquer les fonds de Wikileaks : « Le Département d'Etat a envoyé une lettre à Wikileaks le 27 novembre affirmant qu'ils étaient peut être en possession de documents qui leur avaient été fournis en violation de la loi américaine. PayPal n'a été contacté par aucune organisation gouvernementale aux États-Unis ou à l'étranger. Nous avons restreint le compte sur la base de notre propre politique d'usage acceptable », a précisé John Muller, l'avocat de PayPal.

ADDAR Samia