« Il n’y a pas d’investissement dans le domaine des logiciels en Algérie. Personne n’ose se lancer sur ce marché ». Ces affirmations ont été faites par M. Mokhtar Aiad, président de l’Association Algérienne de Sociétés de Service et des Editeurs de Logiciels (Aassel).
D’après lui, le secteur souffre de nombreux problèmes rencontrés par les opérateurs sur le terrain. Des problèmes qui pourraient être surmontés avec l’intervention des pouvoirs publics, à en croire M. Aiad. « L’intervention des pouvoirs publics pour redonner vie à ce secteur est aujourd’hui le seule solution envisageable », dira-t-il avant d’ajouter que « les pays où les TIC font réellement partie du quotidien, sont des pays où les pouvoirs publics sont intervenus pour créer les conditions adéquates pour le développement de ces technologies».
Le président de l’Aassel notera que les professionnels algériens n’ont pas besoin particulièrement d’aides financières mais plutôt de mesures incitatives d’un autre ordre. « Je pense que le gouvernement algérien pourraient, par exemple, décider de donner des projets aux entreprises privées spécialisées dans le domaines des logiciels ou des TIC en général ».
Ahmed GASMIA