La guerre de paternité autour de Facebook continue

D’anciens associés de Marck Zuckerberg tentent de faire valoir leurs droits sur Facebook. Les deux frères Winklevoss ont été déboutés, mais Paul Ceglia détiendrait 50 % du réseau social.


Valorisé à près de 60 milliards de dollars, Facebook suscite bien des convoitises de la part d’anciens camarades de Mark Zuckerberg désireux d’obtenir une part du gâteau. Les jumeaux Tyler et Cameron Winklevoss viennent de se voir déboutés de leur plainte en appel par la justice américaine.

Ils revendiquaient être les inventeurs du principe du réseau social et étaient même parvenus à signer en 2009 un accord à l’amiable avec le patron de Facebook. Réflexion faite, les deux frères ont estimé que les 20 millions de dollars et les 45 millions de dollars en action n’étaient pas à la hauteur de leur contribution. Les juges ont considéré qu’il était temps de mettre une fin à ce feuilleton judiciaire, qui a inspiré le film The Social Network, de David Fincher. Les deux frères ne seraient pas de cet avis et envisageraient d’autres recours.

Des e-mails embarrassants pour Marc Zuckerberg ?

Mais ce ne sont pas les seuls à tenter de faire valoir leurs droits sur la poule aux œufs d’or. Paul Ceglia affirme que, par le biais d’un accord conclu avec Mark Zuckerberg, il serait propriétaire pour moitié du réseau social, et que par des jeux de pénalités, sa part s’élèverait au final à 84 %. Il avait déjà déposé une première plainte en juillet 2010, il vient d’en déposer une seconde. Mais cette fois, il apporte des courriers échangés en 2003 avec Mark Zuckerberg et un chèque annulé, qui prouverait qu’il avait bien versé des fonds pour le développement de Facebook, en échange de parts dans la jeune société. 

Des avocats de Facebook affirment qu’il s’agit de faux et mettent en avant le passé trouble de Paul Ceglia, déjà condamné pour escroquerie.