Pas plus de 10% des opérations de paiement se font par voie électronique en Algérie. Cette information a été révélée, dimanche dernier, par le Gouverneur de la Banque d’Algérie qui intervenait devant les membres de l’Assemblée populaire nationale (APN).
L’intervenant qui a rappelé que les distributeurs automatiques et les guichets automatiques de billets ont été installés en Algérie dès l’année 2006, a constaté le taux très faible d’utilisateurs de cartes interbancaires.
Rappelons que ces installations ont été mises en place par la société d’automatisation des transactions interbancaires et de la monétique (SATIM). La Satim, notons-le, a pour mission de généraliser le mode de paiement électronique à travers différentes actions.
Il semblerait, cependant, que malgré les efforts fournis la plupart des Algériens restent réticents quant à ce nouveau mode de paiement. Beaucoup préfèrent le paiement en espèce.
Pour une certaine frange de la population, le chèque est encore considéré comme une nouveauté.
Ahmed Gasmia