Google va doter son réseau social des fonctionnalités tout juste héritées du rachat de Katango, spécialiste de l’analytique communautaire dont les services n’ont pas su retenir l’attention de Facebook, un peu plus tôt dans l’année. Par la voix de Bradley Horowitz, vice-président de son département Product Management, la firme Internet de Mountain View confirme cette acquisition qui enrichit son écosystème social d’un algorithme voué à une intégration au sein des « cercles », ces listes d’amis qui sont l’essence même de Google+.
Sur son site désormais réduit à la plus simple expression d’une brève annonce dont la sobriété n’éclipse guère la réalité d’un rachat moins d’un an après le début d’une aventure marquée par la publication d’une application iPhone, Katango annonce la couleur d’un avenir entrevu avec un optimisme de rigueur.
Le concours d’une telle technologie pourrait en effet conférer à Google Plus une intelligence supérieure dont le rôle, déterminant s’il en est, s’apparenterait au déclenchement d’un mode automatique. L’objectif à terme est de minimiser les interventions de l’utilisateur dans les opérations de regroupement de ses amis par cercles, notamment d’affinités. Tout en conservant la pertinence des classements ainsi établis et la répartition pertinente des flux d’informations délivrés en conséquence.
A cette démarche, d’autant plus fastidieuse à mesure qu’un membre renforce sa présence sur le réseau et par là même son spectre de connaissances, Katango adjoint sa propre technologie analytique. Son algorithme se charge d’étudier le profil public de chacun pour définir, en fonction des hobbies, des expériences passées ou simplement de l’identité (âge, sexe…), des contenus adéquats. Le processus de publication s’en trouve exempt de tout paramétrage manuel, sur le principe des Smart Lists de Facebook, instaurées en septembre dernier.
Source: ITespresso