Le laboratoire secret de Google

Dans un lieu inconnu de la Silicon Valley, quelques salariés triés sur le volet planchent sur les projets futuristes de Google. L’un d’eux pourrait être dévoilé d’ici la fin de l’année.



Le dernier papier publié par le New York Times agite la Toile. Les journalistes Claire Cain Miller et Nick Bilton y révèlent l’existence de Google X, un laboratoire secret où des experts en robotique et en informatique concevraient des projets futuristes, bien éloignés de l’algorithme du moteur de recherche.

Au sein de l’entreprise, peu de salariés connaissent l’existence de ce programme, pour lequel la firme de Serguey Brin et Larry Page aurait recruté des pointures. Le quotidien évoque le nom de Sebastian Thrun, un expert en robotique et en intelligence artificielle, qui a aidé Google à mettre au point sa voiture sans conducteur. Ou encore Johnny Chung Lee, « un spécialiste de l’interaction humain-ordinateur », fraîchement arrivé de Microsoft pour lequel il travaillait au développement de Kinect. « Rapid evaluator », son titre dans l'organigramme de Google X, digne d’une série SF, laisse planer un mystère sur ses véritables fonctions.

Aussi secret que la zone 51

La classique domotique et ses objets connectés feraient partie des champs d’expérimentation de Google… mais pas seulement. Dans un lieu tenu secret, en dehors du Campus, certains collaborateurs mettraient au point des robots capables d’effectuer des tâches banales ou à distance. Le New York Times laisse entendre qu'un des projets futuristes du moteur de recherche serait dévoilé au public d'ici la fin de l'année.

Jill Hazelbaker, une porte-parole de Google, a refusé de confirmer l’existence du laboratoire, non sans minimiser les ressources allouées « au développement de ces projets spéculatifs ». Les analystes, et les marchés, goûtent peu les investissements si éloignés du « core business » de Google. D'aucuns laissent entendre que la révélation de ce laboratoire secret profiterait à Google, dont l'image tient plus aujourd'hui de la multinationale hégémonique que de la start-up innovante.

Source: 01net