Les entreprises algériennes, notamment celles qui opèrent dans les télécommunications, les services financiers et de transport, sont davantage réactives pour assurer la continuité de service, même en cas d’imprévus ou d’accidents touchant leurs services informatiques.
Une discontinuité de service survenue au niveau des services informatiques d’une entreprise et provoquée par divers facteurs, représente un coût, certes d’ordre financier mais nuit également à l’«image» de cette société. C’est ce que le responsable Serveurs & Outils de développement-Afrique du Nord-Moyen Orient-Pakistan Microsoft, assurait hier à l’hôtel Hilton. Intervenant à l’occasion de la troisième édition des Technology Days qu’organise la société Comparex Algérie, intégrateur de solutions informatiques à haute valeur ajoutée, Stephane Consalvi a estimé que l’entreprise ou l’organisme se doit d’avoir une démarche anticipative, proactive en vue justement d’éviter cet impact ou d’en minimiser l’intensité.
En effet, l’impact financier d’un dysfonctionnement imprévu, aléatoire des réseaux informatiques, qu’il soit provoqué par une catastrophe naturelle ou par une coupure d’électricité ou autre facteur, varie en termes d’intensité, de durée et peut être cependant atténué. Une panne de 24 heures peut ne pas avoir d’impact négatif pour une entreprise tandis qu’une panne de quelques minutes peut être préjudiciable, mais essentiellement en termes de réputation. Ainsi, l’opérateur économique ou autre est appelé, explicitera le représentant du leader mondial du logiciel, «à réfléchir» et être «proactif».
Soit, l’opérateur devra définir, avant la survenue de tout problème, et de manière «concertée» avec ses différents départements et sur la base d’une «priorisation», les besoins, les problèmes éventuels et les niveaux de réactions nécessaires (que faire en cas de panne ? ...). L’opérateur devra ainsi définir les niveaux de sécurité appropriés et les conditions de la bonne gestion des données et de la reprise de l’activité. Ce qui requiert, non pas «l’improvisation», précise Stephane Consalvi, mais une démarche bien optimale, basée sur la formation des collaborateurs, «une bonne gestion de l’élément humain», la «communication».
Mais aussi la mise en œuvre de «procédures» fixées, «écrites» et le recours aux services et Solutions informatiques adéquates fournies par les différents constructeurs ou éditeurs, une réaction optimale en cas de dysfonctionnement et une capacité de relance totale ou optimisée de l’activité. Or, une démarche proactive, réactive et optimale que les entreprises algériennes, notamment celles dont l’activité repose principalement sur les technologies de l’information et de la communication, adoptent davantage.
Qu’il s’agisse de l’implémentation de data centers (centres d’hébergement et sauvegarde de données …), dans laquelle la société nationale de l’électricité et du gaz s’est engagée résolument et de manière pionnière, la mise en place de serveurs de secours, la sauvegarde des données en cloud, nombre d’entreprises nationales activant dans les télécommunications, les services financiers et le transport s’engagent dans une dynamique de gestion active de la continuité de services.
A ce propos, le directeur général de Comparex Algeria, Djaoued Salim Allal, indiquera en marge de cette manifestation que sa société engage un partenariat global avec l’opérateur public de téléphonie mobile Mobilis, portant sur la fourniture de solutions dédiées, la mise en place de data centers….
Des solutions software et hardware, des outils et produits de Business Continuity Management, présentés par divers constructeurs et éditeurs d’envergure (Microsoft, IBM, VMware, Intel Security) que des professionnels et managers d’entreprises, au nombre de 150, ont pu ainsi découvrir hier, à l’occasion de ces Technology Days qu’organise la société Comparex Algérie, après deux précédentes éditions consacrées en 2012 à la Virtualisation et en 2013 au Cloud.
Source : Le soir d'Algérie