Les invités de la deuxième édition des Digital Business Days (BDB), organisé par N’TIC Magazine, ont mis les mots là où il faut pour valoriser et insister qu’il n’y « aura pas de développement sans une vraie révolution économique et sans une transformation digital des entreprises et des institutions ».
Après le mot d’ouverture du directeur de NTIC Magazine, Nassim Lounes, qui a remercié toutes les personnes qui ont participé au succès de cette deuxième édition. Il a mis l’accent ensuite sur « l’importance de ce genre d’événements, qui intervient dans un contexte difficile au sein du pays, pour en tirer profit avec des nouvelles solutions qui rendront les entreprises et les institutions plus performantes ».
Le premier intervenant de la journée était le talentueux Karim Bibi Triki de Intel Corporation, qui a fait projeter une image de l’avenir aux yeux de l’assistance à travers une thématique intitulée « Vortex of change ». Selon lui, « un changement rapide a des conséquences profondes sur les entreprises, mais aussi sur la vie de tous les jours », c’est ce que Bibi Triki appelle « le vortex of change », un thème sur lequel il rassemblé un nombre important d’observations.
La seconde intervention de la journée a été animée par Karim Koundi et Hidayet Mazouz du groupe Deloitte Algérie qui ont exposé les résultats d’une première étude sur le baromètre de la maturité digitale des entreprises africaines avec un focus sur le marché Algérien. L’étude s’est étalée sur 7 pays africains, dont l’Algérie.
Un débat à la hauteur de l’événement
Dans un panel très animé où les avis des intervenant s’entrecroisaient les uns les autres, nous avons vu l’intervention des chefs d’entreprises précurseurs de l’ère de la digitalisation des entreprises en Algérie. Le débat s’est tourné autour de « l’impact de l’innovation et de la créativité sur la Business performance des entreprise » où le PDG du groupe NCA-Rouiba, Slim Othmani a mis l’accent sur la réalité du numérique en Algérie en déclarant que « les moyens technologiques et les outils dont disposent les entreprises et les institutions ne sont pas utilisés d’une façon optimale et le pays est entrain de passer par une phase de rejet de cette transformation parce que les dirigeants ne sont pas impliqués suffisamment ».
De son côté le PDG de la compagnie d’assurance MacirVie a souligné que « le passage vers le un mode de fonctionnement digital dans les entreprises doit se faire sur plusieurs étapes, mais il faut prendre en considération le fait que le chemin est difficile et toutes les parties de l’entreprise doivent s’ impliquer ».
Pour l’entreprise qui porte déjà le digital dans son ADN à l’image d' Emploitic, son DG, Louai Djafer a souligné que pour réussir à intégrer l’entreprise dans le monde de l’évolution, « il faut aimer prendre des risques et il faut porter ces risques ».
Dans l’après-midi, plusieurs workshops experts ont été programmés pour traiter des thématiques des stratégies de digitalisation, sécurité informatique, stockage de données, et gestion des processus métiers, Business Intelligence et Big Data.
En marge de ces conférences et panels, un espace B2B a été réservé à 20 fournisseurs de solutions IT pour accueillir plus de 300 rendez-vous avec des décideurs ayant déjà émis leurs besoins.
Et les DBD ne s’est pas arrêté là, un espace a été aménagé pour accueillir 5 Start-up sélectionnées par l’organisateur afin de leur offrir l’opportunité de présenter leurs projets à un public de professionnels.
Pour cette 2ème édition, les « Digital Business Days », deviennent un véritable rendez-vous vu la qualité et la richesse des débats. Conçu d’ailleurs pour favoriser les opportunités d’affaires et le développement de partenariats, entre les différents acteurs du numérique en Algérie