Le moteur de recherche a lancé mardi, en version bêta, un outil qui permet de faire des recherches dans une langue et de lire les résultats dans une autre. Un traducteur intéressant mais loin d'être au point...
Google abat la barrière de la langue. Le groupe a mis mardi à l’essai un outil qui permet de faire des recherches dans une langue et de lire les résultats dans une autre.
La requête, formulée par exemple en français, est immédiatement traduite en anglais et c’est à partir de cette traduction que Google fait sa recherche, dans les pages en langue anglaise. Celles-ci sont elles-mêmes, à leur tour, traduites en français – ou en arabe, allemand, italien, japonais, coréen, portugais, russe, espagnol et chinois, qui sont les langues pour le moment disponibles.
"Le Web universel"?
De quoi rendre "de facto, le Web universel", s’est vanté Udi Manber, un des dirigeants de Google, devant la presse la semaine dernière. "Nous travaillons à traduire tout le Web dans toutes les langues, a-t-il ajouté. Les résultats ne sont probablement pas parfaits mais l'information que vous recherchez est là". Pas parfaits, effectivement...
Une recherche sur "salaire des cadres" amène à un blog qui explique: "la cale entre le revenu des salariés et les cadres/professionnels augmente, et, selon les temps de Washington, c'est tout défaut des syndicats des enseignants".
Et si on tape "Ligue des champions", on découvre que, au lendemain de la victoire du Milan AC, "Paolo Maldini a stigmatisé de C.A. Milan 'le meilleur club dans le monde au cours des 20 dernières années' après qu'encore un autre affichage assuré du capitaine ait inspiré le Rossoneri dans tasse de leurs la septième clubs européens de champion".
Google: multilingue mais perfectible
- nabil