Apple exerce-t-il des pressions sur les labels de musiques pour interdire l'accès de leur catalogue par la concurrence? Saisie par Amazon, la justice américaine ouvre une enquête.
Apple est sur le devant de la scène pour un bon petit moment... Côté pile, il est au sommet et dore son blason avec la sortie de l’iPad en Europe. Audience garantie. Côté face, la firme est soupçonnée d’abus de position dominante sur le marché de la musique en ligne. Notamment au regard de la concurrence. Apple pas prêteur, Apple pas beau joueur? C’est ce que soupçonne la justice américaine, a révélé le New York Times dans son édition du 25 mai. La marque à la pomme aurait fait pression sur plusieurs maisons de disques américaines afin qu’elle ne cède à aucun accord d’exclusivité avec le site de commerce en ligne américain Amazon, l’un de ses principaux concurrents.
Les développeurs élèveraient-ils le ton le 7 juin lors de la WWDC 2010 ?
Leader des ventes de la musique en ligne avec 69% du marché américain détenus par son service iTunes*, Apple n’aurait pas apprécié qu’Amazon entame des discussions avec différents labels il y a quelques mois, selon les informations du magazine Billboard.biz. Amazon souhaitait visiblement diffuser des titres en avant-première durant une journée. En échange, les titres diffusés auraient fait partie d’une offre promotionnelle mise en avant sur le site d’Amazon, « MP3 Daily Deal ».
Rien n’est encore avéré, mais chaque camp s’astreint au silence. Pas un commentaire ne filtre, ni du côté d’Apple, ni chez Amazon. La firme de Steve Jobs est d’autant plus silencieuse à ce sujet qu’elle est mise en cause dans une autre affaire.
Autre sujet tendencieux: les règles imposées par Apple aux développeurs, fournisseurs des services pour l’iPhone, l’iPhone Touch et l'iPad. Adobe, créateur de la technologie Flash, serait également à l’origine d'une autre plainte contre la pomme. Une enquête qui tombe à point nommé, quasiment à l’ouverture de la Worldwide Developers Conference 2010, la grande messe applienne dédiée aux développeurs (du 7 au 11 juin). L’un d’eux se risquerait-il à une critique ?
Source: Silicon