Quinze ans après avoir lancé sa première console, Sony vient de révéler, enfin, à quoi renvoient les figures de chaque bouton. Des explications pas très sexy, mais étonnantes.
Entre le 3 décembre 1994, date de sortie japonaise de la PlayStation, et aujourd'hui, presque seize ans se sont écoulés. Seize années pendant lesquelles les joueurs de PS1, PS2, PSP et PS3 parlaient un langage étrange, ésotérique et sibyllin, à base de « oui, là, appuie sur bas, bas, rond, deux fois triangle, haut droite croix puis carré, oui... but !!! ». Pourquoi remplacer les habituels chiffres (1, 2) et lettres (A, B, X, Y), présents sur les manettes précédentes ? Le secret a été levé la semaine dernière dans le magazine japonais Famitsu.
« Nous voulions quelque chose de simple à se remémorer, explique Teiyu Goto, designer du contrôleur, c'est pourquoi nous avons pris le parti des icônes et des symboles, et j'ai inventé immédiatement après la combinaison triangle-cercle-croix-carré. » Bien vu : malgré, ou peut-être grâce à leur sens insondable, ils vont devenir un redoutable vecteur d'identité de la console et de la marque PlayStation !
Comme à l'école
En vérité pourtant, les symboles qui désignent les touches ne correspondent pas à une langue secrète ou à un code mystérieux. En fait, chaque bouton est pensé pour une fonction précise. Les deux premiers sont typiquement japonais. « Le cercle et la croix représentent les décisions de type “oui” ou “non”, je les ai fait respectivement rouge et bleu. » En effet, au Japon, un cercle rouge signifie une bonne réponse et une croix bleue, une erreur. Ironie de l'histoire, c'est généralement la croix que les développeurs utilisent pour que le joueur valide une action.
Les deux autres boutons sont encore plus symboliques. « Le triangle se réfère au point de vue de la caméra, détaille-t-il. Il représente le regard de quelqu'un, une direction, et je l'ai fait vert. Le carré renvoie à une feuiller de papier, j'ai voulu qu'il représente les menus et les documents, et je l'ai fait rose. » Il fallait le deviner.
Source: 01net