Nokia annonce à son tour trois nouveaux téléphones mobiles à destination des consommateurs individuels et des usages professionnels.
Nokia voudrait faire de l'ombre à Microsoft qu'il ne s'y prendrait pas autrement. A peine l'éditeur de Redmond présentait ses nouveaux smartphones KIN que Nokia annonce à son tour pas moins de trois nouveaux modèles. Les Nokia C3, C6 et E5 sont également optimisés pour le contrôle des réseaux sociaux.
Dotés de claviers physiques et d'applications de messagerie, d'e-mail et autreTwitter, les nouveaux terminaux s'inscrivent en successeurs des E71 et E63 du constructeur finlandais. Le C3, en Series 40, permet notamment la gestion des réseaux sociaux, Facebook et Twitter en premier lieu, depuis l'écran d'accueil. Livré avec OVI Mail et OVI Chat, le smartphone autorise le paramétrage des comptes de messageries sans passer par l'interface d'un PC. Il dispose d'un écran 2,4 pouces, d'une caméra 2 mégapixels, du wifi et de 8 Go d'espace de stockage. Ce terminal d'entrée de gamme aux choix de couleurs multiples sera proposé 90 euros hors taxe (et hors subvention opérateur) dans le courant du trimestre.
Les amateurs d'écran tactile se tourneront vers le Nokia C6 sous Symbian. L'appareil disposera là aussi d'une gamme d'outils pour communiquer et se tenir instantanément informé des mouvements de sa communauté depuis l'écran 3,2 pouces et le clavier, physique toujours. Le C6 dispose en outre d'un appareil photo de 5 mégapixels et de l'application de navigation OVI Cartes (OVI Maps). Plus haut de gamme, donc, le C6 sera proposé autour de 220 euros HT.
Héritier des E72 et E63, le E5 s'adresse aux utilisateurs qui combinent usages professionnel et personnel. Outre l'offre d'applications disponibles sur l'OVI Store, l'E5 est compatible avec 90% des serveurs de messageries d'entreprise, précise Nokia. A commencer par Microsoft Exchange et IBM Lotus Notes Traveler. Sa disponibilité sur le marché n'est pas attendue avant le troisième trimestre à un prix de 180 euros.
Sur le papier, les C3, C6 et E5 se positionnent comme des évolutions de gammes intéressantes mais sans créer de véritable rupture technologique comme semble le présenter Microsoft avec ses KIN. Nokia aura donc d'autant plus de mal à convaincre que le finlandais sort du marché américain. En Europe, le succès des nouveaux terminaux dépendront aussi des accords de distribution signés avec les opérateurs. Pour l'heure, aucun d'entre eux n'était référencé.
Source: Silicon