A la surprise générale, HP a décidé de racheter le fabricant de smartphones Palm pour 1,2 milliard de dollars. HP pourrait alors faire un retour remarqué sur le marché des mobiles.
Si l’on se doutait depuis quelques jours que Palm était à vendre, personne n’avait prévu que ce serait HP qui mettrait la main sur le constructeur de smartphones, pour un montant de 1,2 milliard de dollars. La transaction devrait être finalisée d’ici la fin juillet, après l’accord des autorités de régulation. Les actionnaires de Palm recevront 5,70 dollars par titre, ce qui représente la bagatelle d’environ 1 milliard de dollars, somme à la quelle s’ajoute la reprise de la dette du fabricant américain, soit 200 millions de dollars.
Mi-Avril, l’agence Bloomberg avait révélé que Palm, en perte de vitesse depuis plusieurs mois, était à la recherche d’un repreneur. Lenovo et HTC figuraient parmi les principaux intéressés par ce rachat. Palm était alors valorisé à 871 millions de dollars. Désormais distancé, aux Etats-Unis et dans le monde, par l’iPhone d’Apple et les BlackBerry de RIM, Palm peine à trouver ses marques. L’année dernière, les des smartphones Palm Pre et Pixi, malgré un démarrage en grandes pompes, n’avaient pas réussi à dépasser celles de l’iPhone et des BlackBerry sur le sol américain. Pour tenter de redresser la barre, le constructeur américain a récemment décidé de concocter son propre OS mobile, Palm WebOS, dont le PDK (Plug-in Development Kit) est disponible depuis la mi-mars pour les développeurs.
Le rachat de Palm par HP devrait vite signer le retour du constructeur informatique sur le marché en pleine expansion du mobile et des smartphones, grâce à l’acquisition du système d’exploitation Palm WebOS, et du portefeuille conséquent de brevets de Palm. Aujourd’hui, HP ne dispose que d’un seul smartphone sur le marché, l’Ipaq, qui n’a pas rencontré le succès escompté… Grâce à Palm WebOS, HP pourrait avoir trouvé là le système d’exploitation idéal qui lui manquait pour faire tourner ses prochaines tablettes numériques, comme la très attendue Slate, et ainsi lui offrir la possibilité de sortir du giron de Microsoft et de l’univers Windows.
Source: ITespresso