La promesse
Officiellement annoncé en Europe au mois d'octobre 2010, le Galaxy 551 est arrivé discrètement en France. C'est pourtant le premier appareil de la gamme la plus prestigieuse de Samsung à intégrer un clavier Azerty coulissant, un équipement particulièrement recherché par les adeptes du SMS ou des réseaux sociaux. Sans un être un modèle haut de gamme, le Galaxy 551 ne manque pas d'attraits avec son système d'exploitation, récent, Android 2.2 (Froyo) et avec ses fonctions multimédias complètes et ce, en dépit d'un processeur limité à 600 MHz et d'un petit écran de 3,2 pouces. Avec un prix inférieur à 300 euros, ce smartphone est-il une bonne affaire ? Notre avis après test.
La réalité
Dans le plus pur style Samsung, le Galaxy revêt une robe noir glossy et intègre, sous son écran tactile, trois boutons mécaniques : accès au menu contextuel, touche retour et, au centre, ce qui pourrait être un pad multidirectionnel, mais qui n'est qu'un bouton de retour à l'écran d'accueil ! Un peu bedonnant à cause de son confortable clavier coulissant de quatre lignes, ce smartphone tient sans problème en poche.
Doté d'une connectique complète et ultraclassique (Wi-Fi n, Bluetooth, port Micro-USB, prise jack 3,5 mm) l'appareil intègre un lecteur Micro-SD - pour compléter la faible mémoire interne (160 Mo). Il est d'ailleurs livré avec une carte de 1 Go. Le bouton de mise en route et le capteur photo sont les seuls autres ornements du Galaxy 551.
Pas de prise en charge du format Flash
Comme la plupart des smartphones tournant avec une version récente d'Android, l'appareil peut se transformer en GPS de poche, grâce à Google Maps Navigation, et dispose de tout l'attirail pour profiter de l'Internet mobile en Wi-Fi ou 3G+ (messagerie, navigateur et plate-forme de téléchargement d'applications Android Market).
Mais, grosse déception, alors que Froyo est censé intégrer un navigateur Web compatible avec Adobe Flash 10.1, le Galaxy 551 ne lit aucun format Flash. Même pas Flash Light ! Curieux, mais LG avait déjà commercialisé un smartphone avec la même lacune, de façon à réduire au maximum le cahier des charges. Samsung aurait-il fait de même ?
Tout dans les claviers
Si la navigation tactile dans les menus connaît quelques effets de retard (tout en restant relativement fluide) par rapport à des smartphones puissants comme le Galaxy S, l'interface est tout de même multipoint pour zoomer/dézoomer d'un pincement de doigts, et la saisie, depuis le clavier virtuel, se révèle précise et réactive. Un simple bonus, le principal intérêt résidant dans son vrai clavier, plutôt agréable à l'usage, grâce à de larges touches plates et bien séparées.
Autonomie faible
En dépit de fonctions multimédias assez riches, le Galaxy 551 nous laisse un peu sur notre faim. Les photos prises avec le capteur 3,2 Mpix (dépourvu de flash) sont assez satisfaisantes en bonne conditions de luminosité, sous réserve de ne pas trop zoomer. Mais la capture vidéo, avec une résolution limitée de 320 x 240 pixels est complètement pixellisée.
Quant à la radio FM, elle est bienvenue, mais ne parvient pas à faire oublier l'absence totale de prise en charge des formats vidéo DivX, Xvid et WMV. Presque étonnant sur un Galaxy Android de dernière génération disposant, en surcouche, de la fameuse interface maison TouchWiz.
Dernière lacune, et non des moindres, l'autonomie de l'appareil est limitée : autour de 5 heures et 30 minutes en communication (sur réseau 3G) comme en lecture vidéo. En revanche, la sensibilité de l'appareil pour capter les réseaux GSM est excellente, tout comme la luminosité de son écran.
Le verdict
Le Galaxy 551 est un smartphone assez agréable à l'usage, surtout pour ceux qui recherchent un clavier pratique. Pour réduire la facture, Samsung a toutefois fait l'impasse sur quelques caractéristiques, pourtant appréciables, comme la prise en charge du format Flash et celui des vidéos DivX, Xvid et WMV. Quant à l'autonomie, elle n'est pas à la hauteur !
Samsung Galaxy 551, un smartphone seulement pour communiquer !
Le premier Galaxy avec clavier coulissant montre des faiblesses en autonomie et en multimédia. Pour les adeptes du SMS.