Ce n'est pas nouveau pour Orange. En 2013, lors d'une visite d'affaires du Ministre français du Redressement productif, Arnaud Montebourg, l'opérateur Orange souhaitait intégrer le marché algérien de la téléphonie mobile via une participation au capital de Mobilis.
Ce dernier déclarait en mars dernier vouloir faire son entrée à hauteur de 20% à la Bourse d'Alger avant la fin de l'année en cours. L'hebdomadaire français L'Express révèle qu'Orange aurait fait une proposition à l'Etat algérien afin de participer au capital de Mobilis, et " qu'après avoir consulté les dirigeants de Mobilis, il fut conclu à l’inopportunité d’ouvrir le capital social dans les circonstances actuelles ".
Le ministère de la Poste et des Technologies de l'Information et de la Communication, avec à sa tête Mme Zohra Derdouri, dément catégoriquement avoir reçu toute proposition d'Orange. " L'Algérie n'a reçu, jusqu'à présent, aucune proposition concrète de l'opérateur Orange. Nous leur avions dit que nous ne sommes pas fermés à la discussion et qu'ils devraient faire des propositions. L'Algérie n'a jamais refusé la discussion ni avec Orange ni avec d'autres opérateurs ", a déclaré Mme Derdouri à l'APS.
Elle a aussi profité d'une interview accordée à l'APS pour annoncer l'intérêt du groupe de télécommunication britannique Vodafone pour le marché algérien. Un marché qu'il juge " florissant ".