Une imprimante, un ordinateur, et chacun peut disposer d’une véritable petite imprimerie à domicile. À condition d’utiliser un logiciel spécialisé. En boîte, en ligne ou à télécharger, il y a le choix.
Cartes de vœux, d’invitation, de visite, faire-part, étiquettes pour CD, pots de confiture ou bonnes bouteilles, les petites impressions qu’on aime à faire soi-même sont légion. Bien sûr, avec une belle écriture et un joli dessin on obtiendra de belles réalisations, mais tout le monde n’a pas les talents requis. La solution : les logiciels de studio d’impression, qui fournissent outils, dessins et polices d’écriture à foison. Fontes et “clip-arts” se disposent aisément dans des cadres que l’on peut étirer, renforcer, faire pivoter.
Les modèles sont nombreux et chacun aura plaisir à y ajouter sa touche personnelle : photo du petit dernier avec sa nouvelle dent ou commentaire pour saluer le départ en retraite d’un collègue. Mais pour faire bonne impression, il ne faut lésiner ni sur le papier ni sur l’encre. Les éditeurs de studios d’impression sont d’ailleurs très souvent des fabricants ou des distributeurs de consommables, voire d’imprimantes. Nulle surprise donc d’y retrouver Micro Application, n° 1 dans la distribution de papiers spécialisés, Avery, célèbre fabricant d’étiquettes, Anuman, qui distribue des papiers, et HP, qu’on ne présente plus.
Bon nombre de logiciels fournis avec les imprimantes jet d’encre intègrent des utilitaires d’impression, notamment pour les étiquettes de CD. Pour le laser, même couleur, c’est plus délicat, la plupart des papiers spéciaux et enveloppes résistant mal au passage dans le four de la machine. Bien sûr, on peut aussi imprimer des tas de choses avec Word ou un autre traitement de texte. De même, si on dispose d’une version récente de Publisher, on pourra utiliser l’assistant de création, qui joue le rôle d’un véritable studio d’impression. Mais tous ceux qui se sont essayés à l’impression d’étiquettes de publipostage avec un programme de bureautique classique comprendront l’avantage qu’il y a à utiliser un logiciel dédié, qui imprimera “bien dans les fenêtres” et sans gaspillage les adresses des 150 invités au mariage. Il reste que pour ses travaux d’impression personnels, la satisfaction du “c’est moi qui l’ai fait” se paie en termes de papier et surtout… d’encre.
CLIP-ARTS ET POLICES
Un clip-art, c’est un petit dessin qu’on peut placer dans une page pour l’agrémenter. Il en existe des centaines de milliers de tous styles et de tous formats, la plupart disponibles sur la Toile et “libres de droits”. Ce qui ne veut pas forcément dire gratuits. Cela signifie qu’on peut les utiliser une fois qu’on les a achetés et qu’à chaque nouvelle utilisation, il n’y aura pas de droits à acquitter. La plupart du temps, leur utilisation à titre privé, c’est-à-dire ni commerciale ni associative, sera gratuite. Il en va de même pour les fontes ou polices de caractères. Il y en a des milliers, certaines sont payantes et libres de droits, d’autres gratuites mais toujours pour un usage privé. Derrière chaque police, clip-art ou photo, il y a un créateur qui peut légitimement faire valoir ses droits. Il importe donc de bien vérifier les conditions d’utilisation de ces œuvres.
Adresses utiles : http://office.microsoft.com/fr-fr/clipart/default.aspx, www.clipart-fr.com, www.dafont.com/fr, http://1000fonts.com.