Le dernier communiqué de presse établi par l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications (ARPT) a clairement distingué deux types de clients : les clients ayant acheté une puce avant le 27 Février 2008 et qui étaient tenus de s’identifier avant le 10 Octobre 2008, et ceux l’ayant acquis après cette date et qui disposaient d’un délai de 30 jours pour se faire connaitre.
ATM Mobilis a respecté scrupuleusement les décisions fixées par l’ARPT et a, dès début Août, commencé les avertissements. En effet, l’opérateur a entamé plusieurs campagnes via notamment l’envoi de SMS à ses clients pour les inciter à se rapprocher le plus rapidement possible auprès de l’une des agences commerciales pour procéder à leur identification.
Au total, 1 932 000 lignes ont été suspendues à ce jour, ce qui représente prés de 21% du parc des abonnés Mobilis selon Mohamed Daâs, conseiller du PDG de Mobilis en communication et relations publiques.
A savoir également que les suspensions n’ont pas attendu la date butoir pour s’effectuer. Mobilis a effectivement commencé cette opération dés le 10 Septembre pour les clients ayant acheté une puce anonyme après le 27 Février et ne s’étant toujours pas fait connaître. Ce geste a permis la récupération de 700 000 clients soit 50 000-60 000 identifications par jour. Les personnes qui ont acquis une puce anonyme avant le 27 Février ont vu leurs lignes désactivées dés le 5 Octobre pour certains, soit 5 jours avant la date butoir. Ceux ayant réagi à temps ont tous eu la possibilité de les rétablir.
Aujourd’hui, ATM Mobilis dispose d’une base de données propre, assainie, qui totalise 7.2 millions d’abonnés actifs et identifiés.
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Source : N'TIC N25