TeliaSonera et Ericsson sont les premiers à ouvrir le réseau haut débit mobile le plus rapide du monde à Stockholm.
Pour la première fois au monde, LTE devient une réalité commerciale. Ericsson est le partenaire exclusif de cette aventure technologique qui est loin d’être terminée. Carl-Henric Svanberg, président d’Ericsson, est totalement enthousiasmé par ce moment historique : « Une nouvelle ère du haut débit mobile vient de s’ouvrir. Avec LTE, qu’on appelle aussi 4G, l’expérience du haut débit mobile va atteindre des niveaux inégalés jusqu’à présent. LTE apporte réellement un accès haut débit d’une fluidité totale. » LTE, la nouvelle technologie de communication mobile est particulièrement adaptée pour le transfert de volumes très importants de données, tout en permettant des coûts d’exploitation et énergétiques remarquables grâce à une utilisation optimisée des bandes de fréquences et un accès proche des performances autorisées par la fibre.
Avec un temps de latence réduit, les consommateurs pourront désormais profiter de services de manière mobile comme la vidéo haute définition, les jeux en réseaux sans aucun problème de connectivité. Kenneth Karlberg, président et directeur des services mobilité de TeliaSonera déclare : « Nous sommes très fiers d’être le premier opérateur à offrir à nos clients des services 4G. Cela a été rendu possible grâce à la coopération avec Ericsson qui nous permet en plus d’ouvrir un réseau 4G en avance sur le planning initialement prévu ». Le centre de Stockholm est aujourd’hui totalement couvert par le réseau LTE d’Ericsson, faisant de celui-ci le réseau 4G déployé le plus important à cette date. Les abonnés de TeliaSonera sont ainsi les premiers à avoir accès à un réseau LTE, grâce aux clés 4G commercialisées par Samsung. En Algérie, la téléphonie mobile a changé les comportements. Notre pays est reconnu comme étant le plus grand marché du Maghreb vu la forte consommation de la population. Comme cela a été vu dans les marchés européens, il arrive progressivement à saturation. Au départ, les clients demandaient des modèles entrée de gamme : des téléphones juste pour appeler. En général, le deuxième téléphone n’est plus un téléphone basique, les Algériens cherchent une caméra, de la musique, voire des fonctions supplémentaires. En une dizaine d’années, le téléphone portable est devenu un véritable phénomène de société. Il est de plus en plus considéré comme un boîtier intelligent et un petit superordinateur de poche. L’introduction de la téléphonie mobile de troisième génération (3G) ne figure plus parmi les priorités du gouvernement. « La 3 G n’est pas une priorité pour l’Algérie, contrairement au développement de l’internet sur le fixe (ADSL) », a déclaré en juin dernier, Hamid Bessalah, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la Communication, cité par l’agence APS. L’argument du ministre est que la 3 G exige de « gros investissements et le coût pour le citoyen va être très onéreux ».
Source: El Watan