Naguib Sawiris, patron de l’opérateur égyptien Orascom a déclaré que les négociations avec l’opérateur sud africain MTN pour la vente de Djezzy sont toujours en cours malgré les avertissements des autorités algériennes. Il compte sur l’intervention du président égyptien Hosni Moubarak auprès de Bouteflika pour le faire sortir du pétrin dans lequel il se trouve actuellement en Algérie.
Deux déclarations de Naguib Sawiris viennent rajouter de l’huile sur le feu concernant la vente de la filiale algérienne d’Orascom Telecom à l’état algérien. En effet, le patron d’Orascom Telecom a déclaré qu’il ne voudrait pas quitter l’Algérie et qu’il le fait «contraint». Bien évidement, la partie qui l’a contraint à quitter le pays sont les autorités du pays à qui il ne semble pas prêt à pardonner leur décision.
Pour les observateurs les plus avertis, ils attestent tous que c’est Naguib Sawiris lui-même qui a provoqué son départ après la vente de la cimenterie Orascom au groupe français Lafarge, sans en informer les autorités algériennes. L’attaque organisée par le président de la fédération égyptienne de football contre le bus de l’équipe nationale de football, les supporters et étudiants algériens au Caire sont venus enfoncer encore plus sa situation en Algérie, notamment après son refus de condamner les insultes profanées par des artistes et officiels égyptiens contre l’Algérie et son peuple.
La deuxième déclaration concerne les négociations d’Orascom avec l’opérateur sud africain MTN dans le but de vendre Djezzy. Contre toute attente, Sawiris met au défi les autorités algériennes qui se sont exprimées contre la poursuite de ces négociations. Enfin, Sawiris fait monter les enchères concernant le prix de la filiale Djezzy qui est annoncé à 7.8 milliards de dollars. Ainsi la balle et dans le camp algérien, en attendant la réponse des autorités algériennes.
Source: Mobile Algérie