« La voix sur IP ne doit plus être considérée comme un service de télécommunication mais comme service Internet », estime-t-on au niveau de l’Association Algérienne des Fournisseurs de Services Internet (AAFSI).Le président de cette association, M. Ali Kahlane, considère en effet que la différence entre ces deux catégories de produits est très grande. Au début des années 2000, la voix sur IP avait été classée comme service de télécommunication. Le fait de maintenir ce service dans cette catégorie jusqu’à aujourd’hui est une erreur », affirme M. kahlane. « A un moment où tout le monde s’est accordé à le considérer comme un Service Internet, ce qu’il est tout naturellement, les différentes décisions de l’ARPT ont pérennisé et renforcé une situation non seulement techniquement illogique mais en plus dommageable à notre économie », ajoute-t-il.
Le président de l’Aafsi signale, en outre, que les équipements utilisés pour la voix sur IP ressemblent à des appareils téléphoniques, ils sont censés être homologués. Cependant, l’utilisation d’équipements informatiques pour la voix sur IP n’implique aucune homologation. Pour l’AAFSI, il est nécessaire de classer la voix sur IP comme service Internet car cela aura pour effet direct de favoriser la création d’entreprises spécialisées dans ce domaine.
A.G
