Les universités algériennes ambitionnent de rattraper leur retard dans le domaine des TIC. A ce titre, l’université d’Annaba a décidé de se doter de nouveaux laboratoires afin d’encourager le développement des projets de recherche.
Et pour ce faire, le réseau de laboratoires de recherche scientifique relevant de l’université Badji Mokhtar d’Annaba s’est élargi pour atteindre 87 unités agréées au titre de l’exercice 2012-2013, alors qu’il ne comptait en 2008 que 40 laboratoires de recherche seulement, a révélé dimanche le rectorat de cette université.
Ces nouvelles unités travailleront sur pas moins de 207 projets de recherches scientifique qui sont actuellement en cours de réalisation à l’université Badji Mokhtar d’Annaba. Les TIC sont fortement présents dans ces projets de recherche et ces nouveaux laboratoires sont, depuis la rentrée universitaire, ouverts aux enseignants chercheurs, aux étudiants de magister et de post graduation versés dans ces projets de recherche agréés pour l’obtention de diplômes universitaires et inscrits dans la cadre de la formation de base.
Il est à préciser que l’université Badji Mokhtar est considérée comme la 7ème à l’échelle nationale en nombre d’articles scientifiques publiés. Pour améliorer sa position sur la scène scientifique, cette université compte élargir son partenariat avec l’environnement économique à la faveur de projets de recherche concernant les technologies de l’information et de la communication.
Ce positionnement ne peut, en fait, que favoriser la stratégie établie par les pouvoirs publics pour la prochaine année 2013. Il s’agit d’un plan d’action adoptée à la direction générale des TIC au Ministère de la Poste et des TIC. Ce plan prévoit un certain nombre de mesures et de mécanismes permettant aux citoyens d’accéder aux TIC. D’abord, il sera procédé à l’accélération de la couverture de l’ensemble du territoire national. Ensuite, il est question de renforcer la modernisation des administrations publiques et la mise en place de l’administration électronique.
Pour bâtir « une société de l’information » en Algérie, les autorités se pencheront également sur l’évolution des TIC dans les entreprises. Mais rien de cela ne sera réalisable, si les universités ne jouent pas leur rôle. Et à ce tire, l’université d’Annaba veut donner l’exemple…