Au moment où l’Algérie se débat encore avec son retard accusé depuis des années dans le domaine des nouvelles technologies, les autorités en charge de développer ce secteur ont multiplié les promesses ces derniers mois.
En l’espace de quelques semaines, on a tout promis aux Algériens : l’arrivée de la 3 G, le lancement du paiement en ligne, le renforcement de la bande passante, etc. Les Algériens ont eu droit à mille et une promesses.
Pas plus tard qu’hier, le Ministre des Finances a annoncé le lancement d’un dispositif qui permettrait aux Algériens de payer leurs impôts en ligne. Comment cela sera fait ? Le Ministre n’a pas été très bavard et n’a fourni aucun détail important mis à part la date du lancement de ce dispositif, à savoir l’année prochaine. On sait uniquement que c’est la direction générale des impôts qui va prendre en charge ce projet. Pour le reste, le mystère demeure entier.
Il en est de même pour le lancement de la 3G, une technologie attendue avec impatience par nos concitoyens. La 3G en Algérie est devenue d’ailleurs un feuilleton qui n’a jamais manqué de rebondissements. Un feuilleton qui dure depuis au moins cinq ans et à chaque fois on annonce une fin heureuse pour revenir juste après à la case de départ !
Les dernières nouvelles sont plutôt rassurantes car elles indiquent que la 3G sera officiellement lancée en 2013. Plusieurs sources proches du ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication ont confirmé cela. Mais le flou demeure encore sur les modalités pratiques de ce projet.
Pour l'heure, d’après ce qui a filtré des coulisses, on nous apprend qu’une licence sera accordée pour chaque opérateur à des prix symboliques en contrepartie d’une fiscalité sur le chiffre d’affaires à fixer entre 3% et 4%. Mais là encore rien n’est sûr et tout peut changer à la dernière minute.
Quoi qu’il arrive, s’agissant des TIC en Algérie, rien de concret ne se réalise. Et pourtant, le temps du changement est arrivé et il est impératif de prendre rapidement des décisions. Notre pays ne peut plus se permettre de rester à la traîne alors que les pays voisins ne cessent d’enregistrer des avancées.
En 2013, l’Algérie devra absolument combler ce retard et se mettre à la page. Faute de quoi, elle risque de ne plus jamais rattraper le train ultra-rapide des TIC…