Les internautes peuvent être rassurés. Le sort d'Internet ne sera pas décidé par des lois répressives et liberticides. En effet, lors de la Conférence Mondiale des Télécommunications Internationales (CMTI) qui se tient depuis le 3 décembre à Dubaï, les représentants des gouvernements ont affirmé que " la liberté de réunions et d’associations pacifiques en ligne " sera garantie.
Les acteurs de cette conférence internationale se sont engagés ainsi à protéger ces libertés lors de la révision des règles mondiales régissant les télécommunications et l'internet (RTI), qui n'ont pas été mises à jour depuis 1988.
Ainsi, que l’on se rassure, ces révisions ne violeront pas les dispositions de la déclaration universelle des droits de l’homme.
Dans ce sens, il a aussi été conclu que la protection de l’accès à " tous les moyens de diffusion, assurés par l’intermédiaire des télécommunications/TIC ", ainsi que " la liberté de réunions et d’associations pacifiques en ligne ", seront assurées.
De son côté, le Secrétaire général de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), le Dr Hamadoun I. Touré, a rappelé le contenu de l’article 33 de la Constitution de l’UIT qui reconnaît au public le droit de correspondre au moyen du service international. Il a rappelé que le Règlement des télécommunications internationales ne peut aller à l’encontre de cette disposition.
De son côté, le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, Ban Ki-moon, a déclaré à l’ouverture des travaux de la conférence que les TIC pouvaient aider les peuples à faire entendre leurs revendications légitimes en faveur du respect des droits de l’homme, comme l’ont montré les révoltes de 2011 dans certains pays arabes.
Rappelons enfin que la CMTI-12 est une conférence en charge de renégocier le RTI, traité international ayant force obligatoire qui facilite l’interconnexion et " l’interopérabilité " des services d’information et de communication.