Les travaux du futur parc de développement des Technologies de l’Information et de la Communication d’Oran trainent. Et ce retard a causé le courroux du wali, Abdelmalek Boudiaf. Ce dernier vient de donner des instructions fermes pour donner un coup d’accélérateur à ce projet.
Selon les médias oranais, le retard accusé par ce projet est dû à de nombreux « détails techniques et procéduraux ». Mais pour remédier à ces problèmes, la direction de wilaya de la Poste et des TIC vient de bénéficier d'une enveloppe financière de 106 milliards de centimes.
Ce budget devra permettre de relancer les travaux pour la réalisation de projet qui offrira à la deuxième ville du pays « un parc d'activités et de recherche centré sur les technologies de l'information et de la communication ». Il est à signaler que ce futur Technoparc sera relié au Cyberparc d'Alger (Sidi Abdallah).
Il devra contribuer également à créer un climat favorable à l'investissement aussi bien national qu'étranger, ont précisé à ce sujet les autorités locales selon lesquelles « le projet du Technoparc d'Oran devra abriter, selon les missions qui lui sont attribuées, un complexe tertiaire articulé autour de deux composantes ».
Ce futur Technoparc devra abriter aussi un quartier «business», regroupant des entreprises du tertiaire, à forte valeur ajoutée, ainsi que des services communs. Les entreprises ciblées, ce sont essentiellement celles qui évoluent déjà dans le domaine des TIC de la région-ouest, mais aussi les startups de création récente et en phase de développement.
Il est attendu aussi que le futur « Technoparc d’Oran » regroupe des entreprises nationales et autres dans le cadre du partenariat entre opérateurs locaux et étrangers, ainsi que l'apport d'investissements de grandes sociétés internationales leaders dans ce domaine stratégique.
Pour rappel, le terrain d'assiette de ce projet a été choisi à proximité du nouveau pôle universitaire de la localité de Belgaid à l’est d’Oran, sur une superficie de plus de 30 hectares.