Hier, lors de la journée d'études sur la 3G organisée à l'APN, M'hamed Dabouz (ancien DG du groupe Algérie Télécom et aujourd'hui conseiller au sein du Ministère de la Poste et des TIC) a relaté quelques chiffres concernant le monde d'Internet en Algérie.
Au jour d'aujourd'hui, il y aurait 1.3 million d'abonnés à l'internet haut débit filaire. 1.3 million d'abonnés sur un total de plus de 38 millions d'habitants en Algérie. Ce qui est très peu. Sur ces 1.3 million d'abonnés, 30% auraient souscrit à un débit de 1 Mb/s selon les déclarations de M. Dabouz à l'APS.
En outre, " 100% des lycées, 80% des CEM et 25% des écoles primaires ont été raccordés au réseau internet, soit 10 000 établissements scolaires sur les 100 000 répartis à travers le territoire national ". Encore très peu.
Autre chiffre, 1 500. Ce sont en effet plus de 1 500 espaces communautaires (centres de jeunesses et des sports, de la culture et de la solidarité nationale) qui seraient connectés au web. Près de 2 000 cybercafés continueraient aussi de délivrer les services d’accès.
Bref, donner des chiffres, c'est bien beau mais qu'en est-il de la qualité d'Internet en Algérie ? Le débit internet est limite catastrophique. C’est une certitude nationale qui ne demande plus aucune preuve pour l’étayer. Les classements internationaux ne cessent de l’affirmer encore : l’Algérie est parmi les derniers pays au monde en matière d’accès à internet haut débit.
Cette vérité amère dure dans le temps malheureusement. Des efforts sont, certes, fournis pour rendre la vie plus facile aux internautes algériens. Mais ces efforts sont-ils à la hauteur des attentes ?