C'est hier que le PDG de Algérie Télécom, Azouaou Mehmel, nous a reçus au siège social de l'entreprise pour une entrevue. L'occasion pour nous de revenir avec lui sur plusieurs sujets d'actualité et de dresser notamment le bilan du lancement de la 4G fixe.
Le 29 avril dernier, Algérie Télécom lançait en grande pompe la 4G fixe lors d'une grande soirée organisée à l'hôtel Hilton d'Alger. L'opérateur ciblait les entreprises en dévoilant deux offres : une offre 5 Go à 3 500 DA/mois, et une offre 10 Go à 6 500 DA/mois. Lors du test effectué sur place devant toute l'assemblée, le débit atteignait alors les 97 Mbps.
Azouaou Mehmel déclarait que 2 000 sites eNodeB (station de base des réseaux mobiles basés sur les technologies LTE ou LTE Advanced) seraient déployés d'ici 2015 et que 200 l'étaient déjà, répartis sur les 48 wilayas.
2 mois plus tard, l'heure est au bilan. M. Mehmel a tenu à insister sur la satisfaction de ses clients, des professionnels ayant opté pour la technologie de quatrième génération de l'opérateur historique. " Nous n'avons pas lancé la 4G de façon massive, nous l'avons réservée dans une première phase aux professionnels. Les échos que nous en avons sont que nos clients sont satisfaits de cette nouvelle technologie ". De nouvelles offres seront prochainement proposées aux entreprises avec des quotas de téléchargement plus importants.
Parlons chiffres maintenant. Le responsable a déclaré qu'au jour d'aujourd'hui, son groupe a déployé un réseau de plus de 250 sites installés à travers les 48 wilayas. " Mais ce n'est qu'une première phase. C'est un réseau qui est dimensionné pour prendre en charge 100 000 clients. Nous comptons aujourd'hui plus de 4 000 clients ".
La deuxième phase de déploiement de la 4G fixe débutera dans les prochains jours et ciblera cette fois-ci les espaces communautaires, notamment les cybercafés. " Dans certaines régions, le problème réside dans les moyens en termes d'accès. Pour accéder au haut débit, il ne suffit pas que d'avoir la connexion mais il faut aussi entre autres disposer de terminaux. Dans beaucoup de régions, on compte encourager la création des espaces communautaires pour permettre au maximum de personnes de profiter de l'accès à Internet ".
Quant au grand public, ça ne saurait tarder selon M. Mehmel.
Retrouvez l'entretien complet dans le prochain numéro de N'TIC.