C'est via un communiqué de presse publié sur son site que l'Autorité de Régulation de la Poste et des Télécoms (ARPT) a fait part de sa décision d'adopter le principe de la numérotation unique pour la 3G.
Terminée donc la double numérotation qui avait été imposée aux opérateurs de téléphonie mobile lors du lancement de la technologie de troisième génération. L'ARPT a décidé d'instaurer le principe de la numérotation unique.
Souvenez-vous, en décembre 2013, le président de l'ARPT, Mohamed Toufik Bessaï, expliquait sur les ondes de la Radio Nationale le choix d'opter dans un premier temps pour une double numérotation. Il déclarait alors que " le numéro unique sera implémenté ultérieurement, dans trois semestres au plus tard. Nous avons écrit aux opérateurs pour les informer. L'Algérie ne connaît pas la licence unique mais séparée. Qui dit licence séparée, dit régulation séparée. Le numéro séparé est le seul numéro viable sur le plan juridique. Il faut que la jonction technique entre numéro 2G et numéro 3G n'occulte pas les chiffres d'affaires des opérateurs. Si nous avons opté pour un numéro séparé, c'est pour une question de transparence. Les revenus des deux licences 2G et 3G doivent être lisibles pour le régulateur ".
Or aujourd'hui, " l’usager disposant d’un numéro GSM désirant souscrire un abonnement à des services 3G pourra, en tant que nouvel abonné 3G, demander à conserver son numéro GSM ou choisir un nouveau numéro 3G. Les opérateurs titulaires d’une licence de téléphonie mobile ne sont plus autorisés au-delà du 15 août 2014 à inscrire deux numéros respectivement GSM et 3G sur une même carte SIM/USIM ", stipule le communiqué émanant de l'ARPT.
" Les abonnés disposant à la date de la présente décision de deux numéros respectivement GSM et 3G sur une même carte SIM/USIM sont tenus d’opter soit pour la conservation d’un seul numéro, soit pour la conservation de deux numéros sur deux cartes SIM/USIM distinctes et séparées. Dans le cas ou l’abonné opte pour la conservation d’un seul numéro, le second sera versé dans le stock des numéros inactifs de son opérateur pour une période minimale de 90 jours ".
