Depuis le temps que l'on parle de l'usage des nouvelles technologies au sein de l'administration publique... L'équipe de N'TIC a d'ailleurs consacré de nombreux dossiers à ce thème qui reste, il faut le dire, à la traîne en Algérie. Des représentants de plusieurs ministères se sont rassemblés, lors d'une table ronde organisée au sein de l'Institution nationale d'études et de stratégie globale, pour débattre justement de ce sujet.
Le directeur général de la modernisation de la documentation et des archives au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, Abderrazak Henni, pense que pour passer à un gouvernement électronique, l'ensemble des institutions doivent mettre la main à la pâte. " Parvenir à la création d'une administration publique électronique, contribuant à l'amélioration d'une partie du quotidien du citoyen, et d'un gouvernement électronique, est l'affaire de tous. Cela nécessite la conjugaison des efforts de l'ensemble des institutions de l'Etat qui doivent être reliées par un réseau d'information fiable et dotées de banques de données accessibles ", a-t-il déclaré lors de cette rencontre.
Il a aussi tenu à revenir sur la carte d'identité biométrique, délivrée prochainement en Algérie. La puce intégrée au document regroupera une multitude d'informations sur son détenteur comme son identité, des informations sur sa santé, et servira même à payer certains transports publics. Pour lui, il ne fait aucun doute que ce document contribuera à la création de l'administration électronique, que les citoyens attendent avec grande impatience.
Le domaine de la numérisation des documents de l'Etat civil a enregistré un " énorme progrès " selon M. Henni. Ce sont près de 93 millions de documents qui auraient été numérisés depuis le début de l'opération. Un véritable gain de temps pour la plupart des communes.
