Aujourd’hui c’est le début des épreuves du baccalauréat qui se dérouleront jusqu’au 25 juin prochain. Comme à l’accoutumée le déroulement des épreuves est émaillé par des perturbations sur le réseau internet et une coupure pure et nette de l’accès aux réseaux sociaux.
Pour parer aux éventuelles fraudes massives lors des épreuves du bac 2021, comme cela s’est passé en 2015, en utilisant les technologies de l’information et de la communication, les pouvoirs publics ont eu recours, encore une fois, à cette méthode pour le moins radicale.
Les réseaux sociaux sont totalement inaccessibles alors que la connexion demeure fortement perturbée sur tous les réseaux fixes et mobiles des opérateurs. Aucune annonce officielle n’a été enregistrée, ni du côté des opérateurs et encore moins du gouvernement à qui revient cette décision, pour que les Algériens puissent d’organiser en conséquence.
Cette mesure radicale, très décriée par les opérateurs économiques et le grand public, pénalise de nombreux secteurs d’activité. Elle intervient au moment où le gouvernement ne lésine pas sur les moyens pour promouvoir le secteur du numérique, hissé au rang de priorité nationale, à coup d’événements et de shows.
Comme pour les précédentes années, les Algériens vont devoir vivre une semaine avec un sentiment de frustration. N’y a-t-il pas d’autres moyens de sécuriser les épreuves du Bac sans prendre le risque d’isoler tout un pays ?