Le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l'Economie de la connaissance et des Start-ups, Yacine El Mahdi Oualid, a indiqué mercredi à Constantine, qu’un fonds estimé à 1 milliard de dinars était mobilisé pour le financement des start-ups. Ce montant sera « revu à la hausse en fonction des besoins et des demandes », a-t-il précisé.
M. Yacine Oualid a relevé que le financement des start-ups n’obéit pas à la démarche « traditionnelle », appliquée dans le cadre des dispositifs d’aide à l’emploi, détaillant que ce financement est inclus dans le capital de la start-up pour une période de six ans. Il a ajouté que ce financement des start-ups se fait « au cas par cas » et exige que l’entreprise innovante dispose d’un label, d’un business plan et d’un état de comptabilité.
Le ministre délégué, mettant en avant l’importance de la flexibilité dans le soutien des start-ups, a évoqué le co-financement (fonds et banques) comme un moyen en mesure d’accompagner les entreprises innovantes. Il a également souligné que le pays encourage le financement à l’international des start-ups.
Dans le même ordre d’idées, Le ministre délégué a indiqué que « 63% des start-ups labellisées ont été créées entre 2020 et 2021 ». « Beaucoup de start-ups ont bénéficié de financement ou d’un accord de financement pour être financées dans les jours à venir », a-t-il souligné, faisant état de 64 start-ups financées, un chiffre, a-t-il dit, qui sera revu à la hausse au fur et à mesure de l’augmentation du nombre des labels octroyés.
624 start-ups labellisées
Le ministre délégué a fait état, dans ce cadre, de 624 start-ups labellisées à l’échelle nationale et de 6.657 personnes inscrites sur le site officiel des start-ups, dont 2.000 ont demandé le label. Ces statistiques encourageantes reflètent, a-t-il estimé, la performance des mesures gouvernementales mises en place au service des start-ups, considérées comme le maillon fort du projet d’édification d’une économie de connaissance permettant d’avancer vers une Algérie meilleure.
Evoquant l’impact qu’ont eu les mécanismes d’accompagnement et d’appui aux start-ups sur l’amélioration de l’écosystème de l’innovation, le ministre délégué a mis l’accent sur l’importance du Fonds de financement des start-ups qui consiste en un financement reposant sur une prise de participation minoritaire dans le capital des start-ups pour une durée limitée.
Le nombre des incubateurs d’affaires est passé de 14 à 29 durant les 6 derniers mois, a déclaré M. Yacine Oualid, ajoutant qu’il s’agit là d’une performance, d’autant que les incubateurs d’affaires sont considérés, selon lui, comme le moteur de l’écosystème des start-ups.