Le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de l’Economie de la connaissance et des Start-up, Yacine El Mahdi Oualid a annoncé, samedi à Bejaia, le lancement "bientôt" d’un crédit à l’innovation, destiné aux porteurs de projets dans leur quête de financements.
Ce nouveau produit bancaire "sera bientôt présenté en Conseil du gouvernement", a assuré le ministre délégué qui inscrit cette décision et ce mécanisme, parmi l’armada des dispositifs à la fois financiers et réglementaires, adoptés depuis 2021 et qui visent à créer un "cadre propice à la création et à l’innovation" et par ricochet à soutenir, la culture entrepreneuriale.
Le ministre n’en a pas dévoilé le contenu, mais il a rassuré quant à sa pertinence, notamment dans sa mise en œuvre couplée avec le fonds de financement des start-up (AFS), dont le concours peut aller jusqu’à 20 milliards de dinars et les autres dispositifs financiers ainsi dédiés.
Le ministre a tenu à évoquer, à ce titre, notamment l’accès de façon flexible aux crédits, l’opération de partenariat avec la Commission d'Organisation et de Surveillance des Opérations de Bourse (COSOB), qui ouvre la possibilité aux porteurs de projets de lever des fonds, la diffusion d’un décret réglementaire ouvrant droit aux privés d’investir dans les Start-up.
D’autres avantages sont aussi accordés et pris en charge en la matière, a souligné le ministre, qui a fait cas, notamment, des avantages fiscaux accordées en l’espèce, et la prise en charge de certains frais, à l’instar de ceux inhérents au prototypage, ou à la propriété intellectuelle (dépôts de brevets, de marques...).
Autant d’instruments qui dénotent de l’intervention massive des pouvoirs publics afin de soutenir les Start-up et leur donner diverses opportunités pour mobiliser les fonds dont elles ont besoin, a indiqué Yacine Oualid. Il en appelle, par ailleurs, à l’inventivité des établissements bancaires pour proposer des dispositifs adaptés aux projets qui leur sont soumis.