Kaspersky Lab, leader mondial de la sécurité des systèmes d’information, a annoncé les résultats d’une étude nationale relative aux comportements et attitudes à risques pour la sécurité informatique des entreprises et des organisations en Algérie. Cette étude, réalisée par le cabinet d’étude et d’expertise CEI Halfaoui, propose une visibilité inédite sur la cartographie des risques de sécurité informatique dans les milieux professionnels algériens.
Kaspersky Lab, leader mondial de la sécurité des systèmes d’information, a annoncé ce lundi 27 Novembre 2017 les résultats d’une étude inédite sur les comportements et attitudes des professionnels par rapport à la sécurité informatique en Algérie.
Réalisée en partenariat avec le cabinet algérien d’étude et d’expertise CEI Halfaoui, cette étude, première du genre, révèle des comportements et attitudes à risques pour la sécurité informatique des entreprises et des organisations en Algérie.
Chiffres marquants :
• 19% des professionnels interrogés n’utilisent pas de protection informatique, illustrant un niveau relativement élevé de vulnérabilité informatique des entreprises et organisations algériennes.
• 40% des répondants déclarent que leur entreprise a déjà été affectée par des menaces informatiques. Les virus (85% des répondants), les logiciels malveillants (58%) et les logiciels espions (29%), forment le top 3 des menaces les plus fréquentes.
• 68% des professionnels sondés ont déjà branché des clés USB inconnues sur leurs PC, là où 19% cliquent sur des pièces jointes qu’ils n’attendaient pas, incluses dans des mails envoyés par des inconnus.
• 72% des professionnels sondés utilisent les réseaux sociaux au travail et 43% des répondants ne changent pas de mots de passe, exacerbant ainsi les risques d’intrusion et de piratage.
Quant aux facteurs de non recours aux outils de protection informatique, 54% des répondants déclarent ne pas savoir les utiliser comme principale raison, ce qui dénote d’un faible niveau de sensibilisation et de formation aux différentes solutions de protection informatique.
Julien Pulvirenti, Responsable des ventes pour l’Afrique du Nord souligne « Cette étude montre le chemin à parcourir en matière de sécurité informatique et d’ailleurs, les différentes attaques survenues en 2017 telles que Wannacry et bad Rabbit illustrent tout à fait les dangers encourus par les entreprises et les économies en général. La dématérialisation des contenus n’induit pas, pour autant, la dématérialisation des risques et lutter efficacement contre la cybercriminalité ne pourra se faire sans le rôle essentiel de l’éducation et de la formation. La cybersécurité demande une démarche volontariste, elle représente un coût et requiert du temps et des compétences.
Investissements technologiques et humains en la matière doivent devenir des priorités. Je dirais même plus : internet étant maintenant devenu un pilier de nos existences, la cybersécurité doit faire partie intégrante de l'éducation tout au long de nos vies, autant d'un point de vue personnel que professionnel. »
L’inaccessibilité des outils (prix) et l’insuffisance de la prise de conscience sur les menaces informatiques potentielles ou réelles, sont également parmi les justifications soulevées.
Par ailleurs, 56% des professionnels interrogés sont au courant des récentes cyberattaques du type wanacry, petya, expetr…). Ce qui pousse 87% des répondants à se dire vulnérables face aux cyberattaques. 89% des professionnels interrogés se disent convaincus que l’existence de ces menaces nécessite une protection informatique.
Méthodologie :
Cette étude se veut une référence de par la taille et la représentativité du panel de professionnels de 700 utilisateurs activant dans différents domaines et occupant différents postes d’emplois.
Les réponses ont été recueillies via un formulaire électronique disponible en ligne et administré à travers un mode hybride alliant :
• Réseaux sociaux : via des partages et de la viralité sur LinkedIn et facebook.
• Campagne d’emailing : 14 000 emails envoyés via une plateforme d’emailing professionnelle.
• Phoning : Appels téléphoniques de relance.