La situation du marché de la téléphonie mobile est assez particulière. Celui-ci connaît indéniablement une baisse de régime mais cela ne semble pourtant pas affecter l’ensemble des acteurs de ce secteur de la même manière. Beaucoup de commerçants ont vu leurs ventes baisser alors que d’autres continuent à couler des jours heureux et affirment même que leurs affaires ne se sont jamais portées aussi bien.
Une tournée dans les rues de la capitale nous a permis de comprendre cette situation à priori ambiguë. Manifestement, la régression du marché du mobile est ressentie de manière variable selon les quartiers dans lesquels se trouvent les boutiques proposant des téléphones portables et autres accessoires. En ces temps de crise, l’emplacement de ces points de vente et le niveau de vie du voisinage semblent plus déterminants que jamais.
« Les affaires ne marchent pas très bien surtout depuis ces derniers mois », assure sans hésiter un commerçant installé dans une rue assez peu fréquentée de la capitale. «Les gens s’intéressent de plus en plus à des appareils bas de gamme, sans beaucoup d’options », ajoute-t-il. Occupant un bon emplacement au quartierTelemly, un autre commerçant explique quant à lui que la demande s’oriente, au contraire, vers les portables hauts de gamme à écrans tactiles. «Je reçois régulièrement la visite de clients qui achètent à leurs enfants, à peine âgés de 11 ou 12 ans, des portables dont les prix peuvent atteindre les 80.000 dinars ! », précise le commerçant qui informe au passage que «la demande sur les iPhone, par exemple, est très forte actuellement ». « Cela fait trois ans que je vends des portables et la demande n’a jamais cessé d’augmenter. Le téléphone portable est devenu un cadeau à offrir aux lauréats du bac ou même aux nouveaux mariés », indique le propriétaire d’une boutique à Ben Aknoun. Un commerçant d’El Harrach fera remarquer, par contre, que les portables sont loin de «marcher» comme avant et que « seuls les appareils bas de gamme trouvent encore preneurs ».
Afin d’obtenir davantage d’informations, nous nous sommes rendus au célèbre marché de Belfort : une succession de boutiques proposant toutes sortes d’appareils, des téléphones d’origine douteuse, mais aussi de la marchandise introduite légalement. Sur place, une foule très animée d’habitués, quelques novices à la démarche prudente et au regard scrutateur, des policiers en tenue faisant les cent pas, des commerçants chargeant fiévreusement des véhicules de marchandises. A première vue, rien ne laisse supposer que le marché de la téléphonie mobile va mal. Comme toujours, des détaillants venus s’approvisionner, des particuliers à la recherche de la bonne affaire et même des enfants visitent, une par une, des boutiques modestes ou spacieuses. Connaissant la nature peu loquace des commerçants qui peuplent ce lieu, nous avons préféré nous faire passer pour des commerçants désirant se lancer dans la vente de portables et à la recherche à la fois d’informations et d’un fournisseur régulier. La réponse de nos interlocuteurs était la même « le marché de la téléphonie mobile a laissé ses beaux jours derrière lui ». La demande sur les téléphones portables a visiblement chuté de manière vertigineuse, particulièrement en raison de la baisse du pouvoir d’achat.
« Si vous voulez ouvrir une boutique, il vaut mieux commencer par les appareils bas de gamme et surtout, choisissez bien l’endroit où vous voulez ouvrir votre commerce », nous conseillent paternellement certains commerçants. « Vous savez, les gens achètent de moins en moins de portables, mais il y a toujours de la demande», constatent quelques-uns. Interrogés sur les origines des marchandises proposées, nos interlocuteurs nous informent que les téléphones portables sont introduits au pays soit par des importateurs, soit par de petits commerçants (les revendeurs du « cabas »). Beaucoup des produits proposés à Belfort viennent d’Europe et plus particulièrement d’Hongrie. D’un autre côté, si les commerçants de Belfort ressentent les effets de la crise, c’est précisément en raison de leurs marges relativement réduites à en croire un détaillant pour lequel les affaires semblent assez bien marcher. La baisse du pouvoir d’achat, le fait que les algériens aient passés l’étape de la découverte du portable aux multiples fonctions et bien d’autres raisons semblent orienter le marché vers une consommation axée prioritairement sur les téléphones servant tout simplement à téléphoner. Par ailleurs, une autre catégorie de consommateurs, beaucoup moins importante celle-ci, continuera immanquablement d’utiliser des appareils de haute technologie pour les avantages qu’ils procurent mais aussi pour la symbolique de réussite sociale qu’ils recèlent.
De manière générale, il est possible de résumer l’évolution du marché de la téléphonie mobile en trois grandes phases. La première était celle où seule une poignée de privilégiés pouvaient avoir un téléphone portable. Cette phase, qui a duré quelques années, a été suivie par la démocratisation de cet outil à grande échelle. Il semblerait aujourd’hui que la dernière phase de cette évolution soit celle de la décantation : d’un côté, une multitude de consommateurs achetant des téléphones simples, usagés ou bas de gamme; de l’autre, des clients intéressés par des produits de luxe.
Des portables sur les trottoirs
Après les tables à cigarettes, ce sont les tables à téléphones portables qui font leur apparition. Depuis quelques temps, des jeunes exposent sur des étals des téléphones portables de différentes marques à des prix relativement abordables. Il s’agit généralement d’appareils usagés proposés aux bourses les plus faibles, notamment au niveau des quartiers populaires de la capitale. Ce phénomène, qui a fait une discrète apparition il y a deux ou trois ans, semble se développer. La baisse du pouvoir d’achat des algériens en est certainement la raison principale.
Classement des marques selon la demande
Nous avons interrogé un certain nombre de commerçants au sujet des marques de téléphones portables les plus demandées sur le marché. Même si les données recueillies ne peuvent être considérées comme des résultats exhaustifs reflétant la réalité du marché, il s’agit tout de même d’indices à prendre en considération. Les commerçants avec lesquels nous nous sommes entretenus mettent la marque Nokia en première position juste avant Samsung et LG. Ces marques sont suivies par Sony Ericsson et Sagem. Pour certains commerçants, le iPhone est extrêmement demandé par une certaine catégorie de clients.
Pénurie de cartes de recharge téléphoniques
Depuis quelques semaines, les cartes de recharge des téléphones portables se font rares. Cette pénurie concerne, faut-il le signaler, les trois opérateurs. D’après les informations que nous avons pu obtenir, ce sont, en fait, certains commerçants qui ont décidé de ne plus s’approvisionner en cartes de recharge et de se contenter de la formule dématérialisée de recharge proposée par les opérateurs téléphoniques ; « Flexy » pour Djezzy, « Storm » pour Nedjma et « Ersselli » pour Mobilis. La décision a été prise, de façon non concertée, par certains commerçants en raison de la baisse de leurs marges sur les cartes de recharge. Celles-ci seraient passées de 3 à 1%. Les marges assurées par la deuxième formule de recharge ont elles aussi baissé mais restent assez acceptables.
« Les affaires ne marchent pas très bien surtout depuis ces derniers mois », assure sans hésiter un commerçant installé dans une rue assez peu fréquentée de la capitale. «Les gens s’intéressent de plus en plus à des appareils bas de gamme, sans beaucoup d’options », ajoute-t-il. Occupant un bon emplacement au quartierTelemly, un autre commerçant explique quant à lui que la demande s’oriente, au contraire, vers les portables hauts de gamme à écrans tactiles. «Je reçois régulièrement la visite de clients qui achètent à leurs enfants, à peine âgés de 11 ou 12 ans, des portables dont les prix peuvent atteindre les 80.000 dinars ! », précise le commerçant qui informe au passage que «la demande sur les iPhone, par exemple, est très forte actuellement ». « Cela fait trois ans que je vends des portables et la demande n’a jamais cessé d’augmenter. Le téléphone portable est devenu un cadeau à offrir aux lauréats du bac ou même aux nouveaux mariés », indique le propriétaire d’une boutique à Ben Aknoun. Un commerçant d’El Harrach fera remarquer, par contre, que les portables sont loin de «marcher» comme avant et que « seuls les appareils bas de gamme trouvent encore preneurs ».
Afin d’obtenir davantage d’informations, nous nous sommes rendus au célèbre marché de Belfort : une succession de boutiques proposant toutes sortes d’appareils, des téléphones d’origine douteuse, mais aussi de la marchandise introduite légalement. Sur place, une foule très animée d’habitués, quelques novices à la démarche prudente et au regard scrutateur, des policiers en tenue faisant les cent pas, des commerçants chargeant fiévreusement des véhicules de marchandises. A première vue, rien ne laisse supposer que le marché de la téléphonie mobile va mal. Comme toujours, des détaillants venus s’approvisionner, des particuliers à la recherche de la bonne affaire et même des enfants visitent, une par une, des boutiques modestes ou spacieuses. Connaissant la nature peu loquace des commerçants qui peuplent ce lieu, nous avons préféré nous faire passer pour des commerçants désirant se lancer dans la vente de portables et à la recherche à la fois d’informations et d’un fournisseur régulier. La réponse de nos interlocuteurs était la même « le marché de la téléphonie mobile a laissé ses beaux jours derrière lui ». La demande sur les téléphones portables a visiblement chuté de manière vertigineuse, particulièrement en raison de la baisse du pouvoir d’achat.
« Si vous voulez ouvrir une boutique, il vaut mieux commencer par les appareils bas de gamme et surtout, choisissez bien l’endroit où vous voulez ouvrir votre commerce », nous conseillent paternellement certains commerçants. « Vous savez, les gens achètent de moins en moins de portables, mais il y a toujours de la demande», constatent quelques-uns. Interrogés sur les origines des marchandises proposées, nos interlocuteurs nous informent que les téléphones portables sont introduits au pays soit par des importateurs, soit par de petits commerçants (les revendeurs du « cabas »). Beaucoup des produits proposés à Belfort viennent d’Europe et plus particulièrement d’Hongrie. D’un autre côté, si les commerçants de Belfort ressentent les effets de la crise, c’est précisément en raison de leurs marges relativement réduites à en croire un détaillant pour lequel les affaires semblent assez bien marcher. La baisse du pouvoir d’achat, le fait que les algériens aient passés l’étape de la découverte du portable aux multiples fonctions et bien d’autres raisons semblent orienter le marché vers une consommation axée prioritairement sur les téléphones servant tout simplement à téléphoner. Par ailleurs, une autre catégorie de consommateurs, beaucoup moins importante celle-ci, continuera immanquablement d’utiliser des appareils de haute technologie pour les avantages qu’ils procurent mais aussi pour la symbolique de réussite sociale qu’ils recèlent.
De manière générale, il est possible de résumer l’évolution du marché de la téléphonie mobile en trois grandes phases. La première était celle où seule une poignée de privilégiés pouvaient avoir un téléphone portable. Cette phase, qui a duré quelques années, a été suivie par la démocratisation de cet outil à grande échelle. Il semblerait aujourd’hui que la dernière phase de cette évolution soit celle de la décantation : d’un côté, une multitude de consommateurs achetant des téléphones simples, usagés ou bas de gamme; de l’autre, des clients intéressés par des produits de luxe.
Des portables sur les trottoirs
Après les tables à cigarettes, ce sont les tables à téléphones portables qui font leur apparition. Depuis quelques temps, des jeunes exposent sur des étals des téléphones portables de différentes marques à des prix relativement abordables. Il s’agit généralement d’appareils usagés proposés aux bourses les plus faibles, notamment au niveau des quartiers populaires de la capitale. Ce phénomène, qui a fait une discrète apparition il y a deux ou trois ans, semble se développer. La baisse du pouvoir d’achat des algériens en est certainement la raison principale.
Classement des marques selon la demande
Nous avons interrogé un certain nombre de commerçants au sujet des marques de téléphones portables les plus demandées sur le marché. Même si les données recueillies ne peuvent être considérées comme des résultats exhaustifs reflétant la réalité du marché, il s’agit tout de même d’indices à prendre en considération. Les commerçants avec lesquels nous nous sommes entretenus mettent la marque Nokia en première position juste avant Samsung et LG. Ces marques sont suivies par Sony Ericsson et Sagem. Pour certains commerçants, le iPhone est extrêmement demandé par une certaine catégorie de clients.
Pénurie de cartes de recharge téléphoniques
Depuis quelques semaines, les cartes de recharge des téléphones portables se font rares. Cette pénurie concerne, faut-il le signaler, les trois opérateurs. D’après les informations que nous avons pu obtenir, ce sont, en fait, certains commerçants qui ont décidé de ne plus s’approvisionner en cartes de recharge et de se contenter de la formule dématérialisée de recharge proposée par les opérateurs téléphoniques ; « Flexy » pour Djezzy, « Storm » pour Nedjma et « Ersselli » pour Mobilis. La décision a été prise, de façon non concertée, par certains commerçants en raison de la baisse de leurs marges sur les cartes de recharge. Celles-ci seraient passées de 3 à 1%. Les marges assurées par la deuxième formule de recharge ont elles aussi baissé mais restent assez acceptables.
Entretien avec Hwang Young Sik, Directeur Général de la division téléphonie mobile de LG
« LG a atteint fin octobre 2009 les 9% de parts de marché »
Pouvez-vous nous donner une estimation de l’évolution de la part de marché du groupe LG en 2009 ?
Tout au début de l’année, le marché de la téléphonie mobile a connu une régression due à la crise mondiale qui a touché quasiment tous les constructeurs. LG essaye d’adopter une stratégie agressive et de donner plus d’importance aux magasins commercialisant ses mobiles et à la publicité. Selon le cabinet d’études GFK, les parts de marché de LG ont atteint à la fin octobre 2009 9% contre 2.5% en 2008.
Et question volumes de vente ?
Nous avons enregistré une croissance de nos ventes de 20% par rapport à 2008. Durant le premier semestre de cette année, l’activité mobile de LG était en quelque sorte gelée et le fait d’avoir changé de distributeur a été l’un de nos plus grands pas en avant.
Justement, l’année 2009 a été marquée par votre changement de distributeur. Vous avez dit au revoir à KpointCom et dit bonjour à GTS. Rappelez-nous les raisons d’un tel changement ?
LG avait rencontré pas mal de soucis avec son ancien distributeur KpointCom et l’activité mobile de LG l’avait ressentis de par une réelle régression. Le contrat conclu avec GTS a été des plus bénéfiques. La preuve, comment expliquer que nous soyons passés de 2.5% à 9% de parts de marché en si peu de temps ? LG a réussi à dépasser tous ses problèmes et nous avons commencé à sortir la tête de l’eau fin juillet 2009. Notre belle progression est due au sérieux de notre nouveau distributeur et à tous les efforts que nous déployons sur le marché algérien, notamment les encouragements que nous donnons à nos revendeurs. Leur sérieux sur le terrain nous a été plus que bénéfique.
Quel a été ou quels ont été les téléphones phares de l’année 2009 ?
Il faut savoir que LG essaye toujours de suivre la tendance du marché. En 2008, il était quasiment impossible de trouver sur le marché tous les mobiles de notre gamme. Depuis notre changement de distributeur, c’est le contraire qui se passe. Tous nos modèles sont disponibles et accessibles. LG se base beaucoup plus sur l’entrée de gamme et le modèle qui a été le plus vendu est le KP106. Il ne faut pas non plus omettre le fait que 1 500 LG Cookies ont été écoulés courant 2009.
Samsung commercialise des mobiles à technologie tactile à partir de 12 000 dinars. Comment LG se positionne-t-elle sur le marché du tactile en Algérie et que comptez-vous faire pour concurrencer le numéro deux mondial Samsung ?
LG reste le leader en technologie tactile. L’interface S-Class que nous utilisons dans nos mobiles est une technologie supérieure et plus importante que celle qu’utilise Samsung. Nous comptons lancer en 2010 d’autres mobiles tactiles mais notre priorité sera surtout de renforcer notre présence sur le marché des smartphones.
Comment évaluez-vous le marché de la téléphonie mobile en Algérie comparé aux marchés voisins (marocains et tunisiens entre autres) ?
Le marché algérien de la téléphonie mobile est un marché difficile à pénétrer. Le marché tunisien est beaucoup plus petit que le marché algérien et même marocain. Le marché de LG au Maroc représente 23% et c’est du au fait que le marché des opérateurs dans ce pays se porte à merveille. Ils sont donc aptes à acheter de grosses quantités de mobiles. Cependant, nous constatons que plusieurs téléphones LG en provenance du Maroc pénètrent en Algérie frauduleusement. Nous essayons de miser sur le design des appareils pour séduire le consommateur et faire en sorte qu’il achète un téléphone introduit légalement qu’illégalement d’autant plus que les prix sont quasiment identiques.
Le marché algérien n’a pas été très porteur l’an passé à cause entre autres du marché parallèle. Quels sont les avantages de ce marché et quels bénéfices en tirez-vous?
Pour le moment, LG essaye d’asseoir sa marque pour se faire une place sur ce marché. Les profits tirés ne sont pour l’instant pas nos priorités. Le marché algérien renferme un grand potentiel mais pour le moment, l’heure est aux investissements que nous consacrons à l’Algérie pour pouvoir nous faire une place.
Pouvons-nous dire que c’est LG qui a le mieux résisté à la crise économique l’an passé ?
Nos parts de marché sont passés de 2.5% à 9% donc cela prouve que nous avons plutôt bien résisté et réagi pour contrer ce problème. Nous commençons à prévoir une tactique qui nous permettrait en 2010 de vendre encore plus de téléphones et de booster encore plus nos ventes. Je veux faire de LG la marque préférée des consommateurs algériens en ce qui concerne le haut de gamme.
Qu’espérez-vous de 2010 ?
La récession qui a touché presque tous les constructeurs va continuer à sévir en 2010 mais malgré cela, LG va continuer à pénétrer le marché de façon agressive. La concurrence y sera encore plus rude mais nous tablons sur des parts de marché de 30% d’ici fin 2010.
Question personnelle : votre téléphone privé est un…
J’utilise le téléphone qui a le plus grand écran tactile au monde, le LG Chocolate BL40 et j’en suis très satisfait !
Tout au début de l’année, le marché de la téléphonie mobile a connu une régression due à la crise mondiale qui a touché quasiment tous les constructeurs. LG essaye d’adopter une stratégie agressive et de donner plus d’importance aux magasins commercialisant ses mobiles et à la publicité. Selon le cabinet d’études GFK, les parts de marché de LG ont atteint à la fin octobre 2009 9% contre 2.5% en 2008.
Et question volumes de vente ?
Nous avons enregistré une croissance de nos ventes de 20% par rapport à 2008. Durant le premier semestre de cette année, l’activité mobile de LG était en quelque sorte gelée et le fait d’avoir changé de distributeur a été l’un de nos plus grands pas en avant.
Justement, l’année 2009 a été marquée par votre changement de distributeur. Vous avez dit au revoir à KpointCom et dit bonjour à GTS. Rappelez-nous les raisons d’un tel changement ?
LG avait rencontré pas mal de soucis avec son ancien distributeur KpointCom et l’activité mobile de LG l’avait ressentis de par une réelle régression. Le contrat conclu avec GTS a été des plus bénéfiques. La preuve, comment expliquer que nous soyons passés de 2.5% à 9% de parts de marché en si peu de temps ? LG a réussi à dépasser tous ses problèmes et nous avons commencé à sortir la tête de l’eau fin juillet 2009. Notre belle progression est due au sérieux de notre nouveau distributeur et à tous les efforts que nous déployons sur le marché algérien, notamment les encouragements que nous donnons à nos revendeurs. Leur sérieux sur le terrain nous a été plus que bénéfique.
Quel a été ou quels ont été les téléphones phares de l’année 2009 ?
Il faut savoir que LG essaye toujours de suivre la tendance du marché. En 2008, il était quasiment impossible de trouver sur le marché tous les mobiles de notre gamme. Depuis notre changement de distributeur, c’est le contraire qui se passe. Tous nos modèles sont disponibles et accessibles. LG se base beaucoup plus sur l’entrée de gamme et le modèle qui a été le plus vendu est le KP106. Il ne faut pas non plus omettre le fait que 1 500 LG Cookies ont été écoulés courant 2009.
Samsung commercialise des mobiles à technologie tactile à partir de 12 000 dinars. Comment LG se positionne-t-elle sur le marché du tactile en Algérie et que comptez-vous faire pour concurrencer le numéro deux mondial Samsung ?
LG reste le leader en technologie tactile. L’interface S-Class que nous utilisons dans nos mobiles est une technologie supérieure et plus importante que celle qu’utilise Samsung. Nous comptons lancer en 2010 d’autres mobiles tactiles mais notre priorité sera surtout de renforcer notre présence sur le marché des smartphones.
Comment évaluez-vous le marché de la téléphonie mobile en Algérie comparé aux marchés voisins (marocains et tunisiens entre autres) ?
Le marché algérien de la téléphonie mobile est un marché difficile à pénétrer. Le marché tunisien est beaucoup plus petit que le marché algérien et même marocain. Le marché de LG au Maroc représente 23% et c’est du au fait que le marché des opérateurs dans ce pays se porte à merveille. Ils sont donc aptes à acheter de grosses quantités de mobiles. Cependant, nous constatons que plusieurs téléphones LG en provenance du Maroc pénètrent en Algérie frauduleusement. Nous essayons de miser sur le design des appareils pour séduire le consommateur et faire en sorte qu’il achète un téléphone introduit légalement qu’illégalement d’autant plus que les prix sont quasiment identiques.
Le marché algérien n’a pas été très porteur l’an passé à cause entre autres du marché parallèle. Quels sont les avantages de ce marché et quels bénéfices en tirez-vous?
Pour le moment, LG essaye d’asseoir sa marque pour se faire une place sur ce marché. Les profits tirés ne sont pour l’instant pas nos priorités. Le marché algérien renferme un grand potentiel mais pour le moment, l’heure est aux investissements que nous consacrons à l’Algérie pour pouvoir nous faire une place.
Pouvons-nous dire que c’est LG qui a le mieux résisté à la crise économique l’an passé ?
Nos parts de marché sont passés de 2.5% à 9% donc cela prouve que nous avons plutôt bien résisté et réagi pour contrer ce problème. Nous commençons à prévoir une tactique qui nous permettrait en 2010 de vendre encore plus de téléphones et de booster encore plus nos ventes. Je veux faire de LG la marque préférée des consommateurs algériens en ce qui concerne le haut de gamme.
Qu’espérez-vous de 2010 ?
La récession qui a touché presque tous les constructeurs va continuer à sévir en 2010 mais malgré cela, LG va continuer à pénétrer le marché de façon agressive. La concurrence y sera encore plus rude mais nous tablons sur des parts de marché de 30% d’ici fin 2010.
Question personnelle : votre téléphone privé est un…
J’utilise le téléphone qui a le plus grand écran tactile au monde, le LG Chocolate BL40 et j’en suis très satisfait !
Ils ont fait la différence en 2009
LG KP106 : la simplicité au rendez-vous
Sous ses 63 grammes et ses 13 mm d’épaisseur, le KP106 de LG est un portable compatible bibande GPRS et WAP. Son écran LCD de 1.5 pouces d’une résolution de 128 x 128 pixels affiche jusqu’à 65 536 couleurs et sa mémoire interne permet d’enregistrer jusqu’à 300 contacts et 100 SMS. Avec sa finition noire, il offre une autonomie de 4h30 en mode communication et de 420 heures en mode veille. A noter que ce beau téléphone est proposé en pack chez l’opérateur Mobilis pour le prix de 2 990 DA/TTC incluant une carte SIM Gosto.
LG KP500 ou Cookie : bienvenue dans l’univers du full-tactile
La technologie tactile n’est pas simplement réservée aux smartphones ou aux téléphones dotés de fonctionnalités avancées. C’est ce que nous prouve le KP500 de LG qui se veut être un mobile doté d’un écran tactile et d’un stylet. Quadribande GSM, il embarque un affichage de 3 pouces et un appareil photo numérique affichant une résolution de 3 mégapixels. Son interface est optimisée à base de widgets et est très réactive. A noter en outre un emplacement pour carte microSD, un accéléromètre intégré permettant le basculement automatique de l’affichage qui sera aussi très utile pour les jeux mobiles. Le tout à un prix très intéressant.
Entretien avec Yacine Khellaf, Directeur marketing de Samsung Mobile Algérie
« Nous sommes et resterons le leader »
Tout d’abord, dressez-nous un léger bilan de l’année 2009.
Il faut savoir que 2008 a été une excellente année pour Samsung. Vers la fin du quatrième trimestre, la crise économique a crée un impact sur les finances algériennes à cause de la hausse du dollar. Les prix ont commencé à flamber, chose qui a été rejeté par le consommateur algérien. Si nous devons comparer nos chiffres de 2008 avec ceux de 2009, nous avons réalisé une année satisfaisante, un petit peu inférieure certes à l’année d’avant. Néanmoins, si nous devons comparer les chiffres avec l’état du marché algérien, le taux d’absorption et les chiffres de nos concurrents, nous avons réussi à accroître notre part de marché en Algérie.
Justement, pouvons-nous avoir un petit aperçu sur cette évolution ?
Sur certains mois nous avons connu des pics de 41% . Mais globalement pour l’année 2009, nous tournons autour de 31% soit quelques points en-dessous du leader Nokia. Avec l’introduction du B130 qui a été lancé l’an passé et dont nous avons renforcé encore plus la présence en fin d’année 2009, nous réussirons à accroître encore plus notre présence en entrée de gamme et assurer ainsi plus de revenus et de parts de marché pour arriver enfin à détrôner le leader et devenir numéro un en Algérie en 2010.
Quels ont été les mobiles phares de l’année 2009 ?
Nous nous sommes reposés sur deux axes stratégiques : l’entrée de gamme où nous avons offert des mobile à des prix imbattables, et le tactile qui doit être notre fer de lance surtout que nous sommes l’un des leaders mondiaux dans ce domaine. Les mobiles qui ont connu un grand succès en 2009 sont incontestablement le Star qui a été notre premier mobile tactile lancé en Algérie, le B130, l’éternel E250 qui génère autant de revenus et que nous avons rendu beaucoup plus accessible en termes de prix (lancé à 12 000 DA et aujourd’hui vendu à 6 000 DA soit à moitié prix). Notre gamme a été étoffée puisqu’elle est passée de 16 modèles à 25 modèles touchant tout type de besoins de consommateurs. Nous avons concentré nos efforts sur le moyen de gamme en 2009 sans pour autant délaisser le haut de gamme. L’entrée de gamme a aussi été l’un de nos axes stratégiques en 2009.
En termes de valeurs, pouvons-nous dire que vous êtes leader sur le marché algérien?
Nous sommes le leader incontesté sur le marché, sachant que nos principaux volumes sont générés par le moyen de gamme et le haut de gamme. Notre prix moyen de vente est donc plus élevé que celui de la concurrence sachant que le leader actuel écoule plus de mobiles d’entrée de gamme coûtant moins de 3 000 DA. Le modèle Samsung qui se vend le plus coûte lui 6 000 DA créant ainsi un écart assez important. Donc, en termes de chiffre d’affaire, nous sommes et depuis longtemps leader.
Vous déclariez dans une interview que vous nous aviez accordé l’an passé que «l’année 2009 serait une année Samsung». L’a-t-elle vraiment été?
En termes de renforcement de positions, en termes de choix stratégiques de distribution, l’année 2009 a été une année Samsung. Nos choix stratégiques ont fait que la stabilité de nos ventes génère une part de marché croissante et très stable. La crise nous a touché sur deux volets : le taux de change du dollar qui a influé en l’espace de 30 jours de 13% et qui a complètement bouleversé notre approche commerciale ; la réticence du consommateur algérien à accroître ses achats et à consommer comme il le faisait avant. Tout cela est passé maintenant et 2010 s’annonce être une année très prometteuse.
Votre argument de vente actuel est beaucoup plus centré sur le tactile. Comment comptez-vous attaquer 2010 ?
Il faut démocratiser le tactile sachant que les coûts de fabrication actuellement sont très bas si nous nous référons au premier mobile tactile qui a fait son apparition en Algérie et qui était vendu à 60-70 000 DA. Nous lancerons fin janvier le Genoa C3510 à hauteur de 12 000 DA ce qui est plus qu’accessible. C’est un téléphone qui possède toutes les fonctionnalités d’un mobile haut de gamme et qui possède aussi toutes les fonctionnalités multimédia. Il sera notre cheval de bataille parce que nous considérons que l’avenir est au tactile.
Enfin, quelle est votre feuille de route pour 2010?
Notre feuille de route en trois mots: leadership, tactile et réseau de vente. Nous avons d’excellentes relations avec nos distributeurs et nous préparons actuellement un programme pour les fidéliser et les protéger du marché noir. 2010 sera la concrétisation d’un investissement de deux ans : il ne faut pas oublier qu’en 2006, nous avions une part de marché de seulement 15-16%.
Il faut savoir que 2008 a été une excellente année pour Samsung. Vers la fin du quatrième trimestre, la crise économique a crée un impact sur les finances algériennes à cause de la hausse du dollar. Les prix ont commencé à flamber, chose qui a été rejeté par le consommateur algérien. Si nous devons comparer nos chiffres de 2008 avec ceux de 2009, nous avons réalisé une année satisfaisante, un petit peu inférieure certes à l’année d’avant. Néanmoins, si nous devons comparer les chiffres avec l’état du marché algérien, le taux d’absorption et les chiffres de nos concurrents, nous avons réussi à accroître notre part de marché en Algérie.
Justement, pouvons-nous avoir un petit aperçu sur cette évolution ?
Sur certains mois nous avons connu des pics de 41% . Mais globalement pour l’année 2009, nous tournons autour de 31% soit quelques points en-dessous du leader Nokia. Avec l’introduction du B130 qui a été lancé l’an passé et dont nous avons renforcé encore plus la présence en fin d’année 2009, nous réussirons à accroître encore plus notre présence en entrée de gamme et assurer ainsi plus de revenus et de parts de marché pour arriver enfin à détrôner le leader et devenir numéro un en Algérie en 2010.
Quels ont été les mobiles phares de l’année 2009 ?
Nous nous sommes reposés sur deux axes stratégiques : l’entrée de gamme où nous avons offert des mobile à des prix imbattables, et le tactile qui doit être notre fer de lance surtout que nous sommes l’un des leaders mondiaux dans ce domaine. Les mobiles qui ont connu un grand succès en 2009 sont incontestablement le Star qui a été notre premier mobile tactile lancé en Algérie, le B130, l’éternel E250 qui génère autant de revenus et que nous avons rendu beaucoup plus accessible en termes de prix (lancé à 12 000 DA et aujourd’hui vendu à 6 000 DA soit à moitié prix). Notre gamme a été étoffée puisqu’elle est passée de 16 modèles à 25 modèles touchant tout type de besoins de consommateurs. Nous avons concentré nos efforts sur le moyen de gamme en 2009 sans pour autant délaisser le haut de gamme. L’entrée de gamme a aussi été l’un de nos axes stratégiques en 2009.
En termes de valeurs, pouvons-nous dire que vous êtes leader sur le marché algérien?
Nous sommes le leader incontesté sur le marché, sachant que nos principaux volumes sont générés par le moyen de gamme et le haut de gamme. Notre prix moyen de vente est donc plus élevé que celui de la concurrence sachant que le leader actuel écoule plus de mobiles d’entrée de gamme coûtant moins de 3 000 DA. Le modèle Samsung qui se vend le plus coûte lui 6 000 DA créant ainsi un écart assez important. Donc, en termes de chiffre d’affaire, nous sommes et depuis longtemps leader.
Vous déclariez dans une interview que vous nous aviez accordé l’an passé que «l’année 2009 serait une année Samsung». L’a-t-elle vraiment été?
En termes de renforcement de positions, en termes de choix stratégiques de distribution, l’année 2009 a été une année Samsung. Nos choix stratégiques ont fait que la stabilité de nos ventes génère une part de marché croissante et très stable. La crise nous a touché sur deux volets : le taux de change du dollar qui a influé en l’espace de 30 jours de 13% et qui a complètement bouleversé notre approche commerciale ; la réticence du consommateur algérien à accroître ses achats et à consommer comme il le faisait avant. Tout cela est passé maintenant et 2010 s’annonce être une année très prometteuse.
Votre argument de vente actuel est beaucoup plus centré sur le tactile. Comment comptez-vous attaquer 2010 ?
Il faut démocratiser le tactile sachant que les coûts de fabrication actuellement sont très bas si nous nous référons au premier mobile tactile qui a fait son apparition en Algérie et qui était vendu à 60-70 000 DA. Nous lancerons fin janvier le Genoa C3510 à hauteur de 12 000 DA ce qui est plus qu’accessible. C’est un téléphone qui possède toutes les fonctionnalités d’un mobile haut de gamme et qui possède aussi toutes les fonctionnalités multimédia. Il sera notre cheval de bataille parce que nous considérons que l’avenir est au tactile.
Enfin, quelle est votre feuille de route pour 2010?
Notre feuille de route en trois mots: leadership, tactile et réseau de vente. Nous avons d’excellentes relations avec nos distributeurs et nous préparons actuellement un programme pour les fidéliser et les protéger du marché noir. 2010 sera la concrétisation d’un investissement de deux ans : il ne faut pas oublier qu’en 2006, nous avions une part de marché de seulement 15-16%.
Ils ont marqué l’année 2009
B130 : « Supprimez le superflu pour ne garder que l’essentiel : la communication »
Le Samsung B130 est dédié à tous ceux qui ne recherchent dans un téléphone que l’essentiel. Son écran de 1.52 pouces d’une résolution de 128 x 128 pixels permet l’affichage de près de 65 000 couleurs. Son puissant haut-parleur autorise une véritable conversation en mode mains libres et sa mémoire interne permet le stockage de 400 ko de données. Ses dimensions de 105 x 44 x 16.5 mm garantissent une parfaite prise en main. Léger avec un poids sur la balance de 70 grammes, le B130 a su se faire une place dans les mobiles entrée de gamme du constructeur sud-coréen et a su devenir l’un des mobiles préférés des consommateurs algériens.
« L’éternel E250 »
« Clic-clac et c’est dans la boîte » ! Le E250 de Samsung ne se présente plus puisque c’est le mobile star du coréen. Le plus vendu en Algérie au prix de 6 000 DA, il en jette pas mal ! Sous ses 81 grammes et ses dimensions de 99.5 x 49.5 x 14.1 mm, il arbore un joli écran TFT qui affiche une résolution de 128 x 160 pixels. La synchronisation avec le PC se fait via la connectivité Bluetooth ou le port USB intégré. Côté autonomie, notez 250 h en mode veille et 3h30 en mode communication. Immortalisez en outre vos plus beaux moments via son capteur numérique d’une résolution raisonnable ! Et pour ceux qui sont branchés musique, profitez du tuner radio FM intégré.
Une étoile est née en Algérie : le Star
Le Star a été le tout premier mobile tactile lancé par la marque Samsung en Algérie. Alliant perfection, beauté et technologie, il embarque un écran tactile de 3 pouces. Son système « haptic feedback » déclenche une légère vibration dès que l’utilisateur effleure l’écran. Vos clichés seront réussis via le capteur numérique de 3.2 mégapixels intégrant un détecteur de sourires et un éditeur de retouches photos. La navigation HTML est d’autant plus simplifiée, la surface d’affichage du bureau étant étendue. Le Star se transformera sous vos yeux en un véritable jukebox grâce à la radio FM intégrant le système RDS. Stockez toutes vos données dans ses 50 Mo de mémoire interne extensible via carte microSD. Son prix : 17 000 DA.
Entretien avec Eddy Rizk, Directeur Nokia Afrique du Nord-Moyen Orient
« Notre volonté est de rester le numéro un »
Comment évaluez-vous le marché de la téléphonie mobile en Algérie ? Est-ce un marché qui, comme nous l’a indiqué M. Oubraham, arrive à maturité ?
Le marché algérien est un marché très important pour Nokia où nous travaillons en parfaite harmonie avec plusieurs collaborateurs. C’est un marché qui a su grandir au point d’attirer ces dernières années un nombre important de clients qui se sont surtout dirigés vers les mobiles entrée de gamme et moyenne gamme. Il ne faut pas non plus négliger les téléphones aux fonctionnalités avancées qui ont su aussi gagner du terrain en Algérie. Donc oui, le marché algérien est arrivé à maturité.
Sur quels mobiles comptez-vous vous focaliser pour atteindre vos objectifs en 2010 ?
Nous avons lancé cette année plusieurs smartphones qui ont connu un réel succès. Nokia est le seul constructeur qui s’est vraiment intéressé à ses utilisateurs et nous l’avons prouvé à travers une grande étude réalisée qui nous a permis de comprendre beaucoup mieux les besoins des utilisateurs et ce qu’ils recherchent vraiment dans un téléphone. Il ne faut pas oublier que Nokia a une grande histoire, que ce soit dans le monde ou dans la région MENA, de par notre position de leader sur le marché. Les téléphones sur lesquels nous allons nous focaliser en 2010 sont nombreux, le N97, le X6 et le 2710 Navigation entre autres, des téléphones qui sont plus dédiés au monde professionnel. Nokia reste l’entreprise qui offre à sa clientèle un large portefeuille de téléphones qui nous garantira un grand succès en 2010 et qui répondra aux besoins de tous les consommateurs.
Pourrions-nous avoir une évaluation de la part de marché de Nokia en 2009 ?
Notre part de marché mondiale est estimée à 38.2% en 2009. Concernant la région MENA (Moyen Orient/Afrique du Nord), les chiffres ne sont malheureusement pas encore tombés mais pour simple rappel, en 2008, nous avions réalisé 40% de parts de marché dans cette région. Tout ce que je peux vous dire, c’est que 14% des ventes mondiales en 2009 ont été réalisées par l’Afrique et le Moyen Orient.
Quelles seront les principales activités de Nokia en Algérie pour les années à venir ?
Nous avons beaucoup de projets en cours pour l’année 2010 en Algérie. Nous allons plus nous focaliser sur les services que nous pouvons apporter aux clients algériens comme notre portail électronique de téléchargements Ovi que nous comptons développer dans ce pays. Les utilisateurs algériens pourront télécharger sur et grâce à leurs mobiles Nokia de la musique mais aussi naviguer via des cartes géographiques, etc. Notre volonté est de rester le numéro un, de maintenir notre position de leader.
Il y a certes une compétitivité féroce qui est évidente sur le haut de gamme dans certains pays mais qui augmente en Algérie sur l’entrée de gamme surtout. LG grignote des parts de marché et Samsung envisage d’ici 2 à 3 ans de vous détrôner et de devenir le numéro un mondial. Quelles stratégies compte déployer Nokia pour faire face à cette concurrence?
J’encourage la concurrence et ce, dans n’importe quel marché. C’est un point positif pour nous parce que ça nous force à innover encore plus pour garder notre place sur le podium. Notre portefeuille de produits est large ce qui fait que les utilisateurs préfèrent acheter un téléphone Nokia qu’une autre marque. J’encourage l’innovation et si LG et Samsung veulent essayer de nous détrôner, qu’ils essayent. Le consommateur algérien recherche l’innovation. Certes, l’entrée de gamme est le secteur qui marche le plus en Algérie mais le haut de gamme est aussi existant et beaucoup d’algériens sont fans de ces terminaux. Il est normal de progresser petit à petit et cette année sera une année de remplacement où le client possédant un téléphone monochrome évoluera vers un téléphone à écran couleur et ainsi de suite…
Quels sont vos objectifs à vous pour 2010 concernant l’Algérie ?
Notre objectif numéro un est d’offrir toujours le meilleur de la technologie au consommateur algérien. Nous tenterons également de conserver notre position de leader en Algérie sans oublier la qualité de service. Nokia développera ainsi ces centres de maintenance en Algérie. Notre objectif n’est pas seulement de vendre mais de satisfaire toujours au mieux notre clientèle.
Un mot sur le départ de Mahmoud Oubraham de la direction de Nokia Algérie ?
Je ne peux pas m’étendre sur ce sujet mais tout ce que je peux vous affirmer est que le départ de M. Mahmoud Oubraham a été volontaire. C’est lui qui a choisi de partir et d’évoluer vers d’autres domaines ce qui est tout à fait normal. Tout le monde aime évoluer. Le poste est pour le moment vacant.
Un mot sur l’évolution du marché parallèle en Algérie ?
Le marché noir fait du tort d’une part à l’économie algérienne mais aussi au consommateur qui perd la notion de garantie de son appareil. Notre ambition à nous est de le protéger et de tout faire pour qu’il opte pour le circuit officiel. Il est par ailleurs de plus en plus conscient des effets néfastes qu’apporte un mobile obtenu illégalement.
Un dernier mot au consommateur.
Je remercie infiniment nos fidèles clients en Algérie. Sans eux, Nokia n’est rien. Je leur promets de leur offrir toujours le meilleur de la technologie tout en leur garantissant une qualité optimale. Merci également à la presse algérienne.
Le marché algérien est un marché très important pour Nokia où nous travaillons en parfaite harmonie avec plusieurs collaborateurs. C’est un marché qui a su grandir au point d’attirer ces dernières années un nombre important de clients qui se sont surtout dirigés vers les mobiles entrée de gamme et moyenne gamme. Il ne faut pas non plus négliger les téléphones aux fonctionnalités avancées qui ont su aussi gagner du terrain en Algérie. Donc oui, le marché algérien est arrivé à maturité.
Sur quels mobiles comptez-vous vous focaliser pour atteindre vos objectifs en 2010 ?
Nous avons lancé cette année plusieurs smartphones qui ont connu un réel succès. Nokia est le seul constructeur qui s’est vraiment intéressé à ses utilisateurs et nous l’avons prouvé à travers une grande étude réalisée qui nous a permis de comprendre beaucoup mieux les besoins des utilisateurs et ce qu’ils recherchent vraiment dans un téléphone. Il ne faut pas oublier que Nokia a une grande histoire, que ce soit dans le monde ou dans la région MENA, de par notre position de leader sur le marché. Les téléphones sur lesquels nous allons nous focaliser en 2010 sont nombreux, le N97, le X6 et le 2710 Navigation entre autres, des téléphones qui sont plus dédiés au monde professionnel. Nokia reste l’entreprise qui offre à sa clientèle un large portefeuille de téléphones qui nous garantira un grand succès en 2010 et qui répondra aux besoins de tous les consommateurs.
Pourrions-nous avoir une évaluation de la part de marché de Nokia en 2009 ?
Notre part de marché mondiale est estimée à 38.2% en 2009. Concernant la région MENA (Moyen Orient/Afrique du Nord), les chiffres ne sont malheureusement pas encore tombés mais pour simple rappel, en 2008, nous avions réalisé 40% de parts de marché dans cette région. Tout ce que je peux vous dire, c’est que 14% des ventes mondiales en 2009 ont été réalisées par l’Afrique et le Moyen Orient.
Quelles seront les principales activités de Nokia en Algérie pour les années à venir ?
Nous avons beaucoup de projets en cours pour l’année 2010 en Algérie. Nous allons plus nous focaliser sur les services que nous pouvons apporter aux clients algériens comme notre portail électronique de téléchargements Ovi que nous comptons développer dans ce pays. Les utilisateurs algériens pourront télécharger sur et grâce à leurs mobiles Nokia de la musique mais aussi naviguer via des cartes géographiques, etc. Notre volonté est de rester le numéro un, de maintenir notre position de leader.
Il y a certes une compétitivité féroce qui est évidente sur le haut de gamme dans certains pays mais qui augmente en Algérie sur l’entrée de gamme surtout. LG grignote des parts de marché et Samsung envisage d’ici 2 à 3 ans de vous détrôner et de devenir le numéro un mondial. Quelles stratégies compte déployer Nokia pour faire face à cette concurrence?
J’encourage la concurrence et ce, dans n’importe quel marché. C’est un point positif pour nous parce que ça nous force à innover encore plus pour garder notre place sur le podium. Notre portefeuille de produits est large ce qui fait que les utilisateurs préfèrent acheter un téléphone Nokia qu’une autre marque. J’encourage l’innovation et si LG et Samsung veulent essayer de nous détrôner, qu’ils essayent. Le consommateur algérien recherche l’innovation. Certes, l’entrée de gamme est le secteur qui marche le plus en Algérie mais le haut de gamme est aussi existant et beaucoup d’algériens sont fans de ces terminaux. Il est normal de progresser petit à petit et cette année sera une année de remplacement où le client possédant un téléphone monochrome évoluera vers un téléphone à écran couleur et ainsi de suite…
Quels sont vos objectifs à vous pour 2010 concernant l’Algérie ?
Notre objectif numéro un est d’offrir toujours le meilleur de la technologie au consommateur algérien. Nous tenterons également de conserver notre position de leader en Algérie sans oublier la qualité de service. Nokia développera ainsi ces centres de maintenance en Algérie. Notre objectif n’est pas seulement de vendre mais de satisfaire toujours au mieux notre clientèle.
Un mot sur le départ de Mahmoud Oubraham de la direction de Nokia Algérie ?
Je ne peux pas m’étendre sur ce sujet mais tout ce que je peux vous affirmer est que le départ de M. Mahmoud Oubraham a été volontaire. C’est lui qui a choisi de partir et d’évoluer vers d’autres domaines ce qui est tout à fait normal. Tout le monde aime évoluer. Le poste est pour le moment vacant.
Un mot sur l’évolution du marché parallèle en Algérie ?
Le marché noir fait du tort d’une part à l’économie algérienne mais aussi au consommateur qui perd la notion de garantie de son appareil. Notre ambition à nous est de le protéger et de tout faire pour qu’il opte pour le circuit officiel. Il est par ailleurs de plus en plus conscient des effets néfastes qu’apporte un mobile obtenu illégalement.
Un dernier mot au consommateur.
Je remercie infiniment nos fidèles clients en Algérie. Sans eux, Nokia n’est rien. Je leur promets de leur offrir toujours le meilleur de la technologie tout en leur garantissant une qualité optimale. Merci également à la presse algérienne.
Les best sellers de 2009
Nokia 2330 Classic : capturez, partagez, connectez
Le Nokia 2330 Classic vous permet d’être connecté, informé et diverti à tout moment de la journée. Avec des dimensions de 46 x 107 x 13.8 mm pour un poids sur la balance de 80 grammes, il embarque un appareil photo numérique affichant une résolution d’un mégapixels. Intégrant un lecteur de musique MP3, il est doté d’une mémoire interne de 32 Mo. Ces points forts : son navigateur WAP 2.0. Compatible Bluetooth 2.0, il vous réserve 22 jours d’autonomie en mode veille et 4 heures en mode communication. Vous trouverez facilement votre rythme grâce à ce téléphone qui vous permettra de rester à jour h24.
Nokia 6303 Classic : la beauté à l’état pur
Le Nokia 6303 Classic est un véritable plaisir à voir, à tenir dans la main et à manipuler. Associant solidité aux dernières fonctionnalités existantes sur le marché, il arbore un écran de 2.2 pouces avec une résolution de 320 x 240 pixels. Sous ses dimensions de 108,8 x 46,2 x 11,7 mm et son poids de 96 grammes, il embarque un capteur numérique de 3.2 mégapixels avec zoom numérique 8x, autofocus et flash LED. Entrant dans la catégorie moyenne gamme du constructeur, son lecteur multimédia est on ne peut plus complet et son autonomie est d’après le constructeur « excellente ».
Et l’incontournable 1200
Un best seller en Algérie ! Sobre, robuste et simple, le 1200 vous permet de rester en contact avec vos proches. Son prix : moins de 2 500 DA.
Source: N'TIC 40 / JANVIER 2010