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En Algérie, comme dans beaucoup d’autres pays, Internet a fortement influencé la presse, lui donnant désormais une nouvelle dimension et modifiant de façon significative le mode de fonctionnement des rédactions et surtout transformant les habitudes professionnelles des journalistes qui semblent désormais très dépendants de l’outil Internet.
La presse algérienne, quelque peu réticente au début, a fini par être « prise » dans la toile mondiale, lentement mais sûrement. D’abord considéré comme un objet de curiosité, Internet a été ensuite adopté comme un outil de travail d’appoint par certaines rédactions avant de devenir une technologie à exploiter absolument au quotidien. Internet qui, au fil des années, est devenu un véritable phénomène de société attirant un nombre de plus en plus élevé d’utilisateurs, ne pouvait être ignoré par les professionnels des médias au risque d’être totalement dépassés, la toile mondiale étant elle-même un média regorgeant d’informations, certes pas toujours fiables, mais attirant, quand même, un lectorat impressionnant. Aujourd’hui, Internet est devenu tout simplement un outil indispensable à la presse. Un outil qui intervient dans les phases les plus importantes du traitement de l’actualité. Qu’il s’agisse de la recherche de l’information ou de l’envoi des articles vers les rédactions, Internet est désormais un moyen incontournable. Plus qu’un outil, la toile mondiale est aussi un support très intéressant pour les journaux qui, à travers leurs versions électroniques, trouvent une ouverture inespérée sur le monde. Les petits périodiques comme les plus grands ont désormais une présence sur le Net. Parmi les transformations apportées par cette technologie: le changement pur et simple de l’identité des journaux, du moins, dans leurs versions électroniques. Certains journaux arabophones, par exemple, disposent d’une version francophone sur Internet au moment où d’autres quotidiens mettent très naturellement en ligne des vidéos sur leurs sites pour illustrer certains de leurs articles. Les journaux, jusqu’ici faits d’images et de textes, ont mis le pied dans une toute nouvelle dimension.
L’allié du journaliste
Les journalistes ayant plus de dix années d’expérience dans le métier ont vu la presse se transformer radicalement grâce à Internet. Aujourd’hui, ils n’imaginent pas leur métier sans cette technologie. « Internet est omniprésent dans mon travail et je ne pense pas avoir été aussi productif avant », indique un journaliste qui ajoute que l’usage d’Internet « a eu un effet direct sur la qualité de mes articles puisque je trouve à ma disposition toutes les informations liées aux thèmes que je traite et de façon instantanée ». « Internet est très utile lorsqu’il s’agit de communiquer avec les correspondants de notre journal ou de recevoir leurs articles. Je peux dire que notre journal est pratiquement dépendant d’Internet », précise le responsable de la rubrique régionale d’un quotidien. « Internet me permet d’être vraiment autonome car je peux à la fois trouver des informations qui m’intéressent mais aussi corriger mes textes en utilisant des dictionnaires en ligne et, enfin, envoyer mon article à destination », ajoute un confrère. « Personnellement, j’ai été parmi les journalistes qui ont le plus tardé à utiliser Internet puisque je ne m’en sers que depuis quelques mois. Je ne peux pas nier l’apport de cette technologie et je pense que je l’adopterai définitivement comme un moyen de travail », confesse un journaliste de la vielle école.
Une presse à deux faces
Au niveau mondial, beaucoup pensent que les changements imposés par Internet ne s’arrêteront pas là, prévoyant une transformation radicale du métier en lui-même. Certains prédisent la disparition de la version papier des journaux et se préparent déjà à une nouvelle ère faite exclusivement d’une presse électronique. Cette théorie s’appuie sur des arguments plausibles. En effet, avec un public qui réclame désormais une information en temps réel, la presse quotidienne qui livre l’information avec toujours 24 heures de retard semble, il faut le dire, dépassée. Pour les tenants de cette théorie, la version électronique des journaux pourrait représenter, elle-même, une menace sur la survie de ces quotidiens étant donné que les lecteurs auront désormais la possibilité de lire la presse directement sur Internet sans avoir à acheter la version papier. Les professionnels algériens, quant à eux, n’ont pas un avis aussi tranché. « Je pense que la presse quotidienne ne disparaîtra pas de sitôt, en Algérie. Certes, la presse électronique gagnera du terrain aux dépens de la presse classique, mais nous ne pouvons pas imaginer la disparition pure et simple de cette dernière», estime un journaliste. « Aux Etats- Unis, on prévoit la disparition des tabloïds vers 2018. Je pense que cela arrivera un jour en Algérie, mais cela dépend bien sûr de la généralisation d’Internet. Nous en sommes encore loins», ajoute un autre.
« La presse électronique continuera à évoluer au moment où la presse classique perdra du terrain. Je pense que nous allons assister à la réduction du tirage des journaux dans un avenir proche étant donné que déjà la plupart des employés d’administration consultent exclusivement la presse électronique. Cependant, je ne pense pas que les journaux en version papier disparaîtront un jour », prévoit un autre. « La presse classique baissera son tirage devant l’évolution de la presse électronique, qui aura de plus en plus de lecteurs, mais ne disparaîtra pas. Je vous donne l’exemple des livres qui existent depuis des siècles et qui n’ont jamais été remplacés au sens propre du terme», assure un journaliste.
Journaux en ligne et versions électroniques…
Même si nous croyons au pouvoir de la presse sur Internet en Algérie, beaucoup hésitent à franchir le pas en créant des journaux exclusivement électroniques. Dans la plupart des cas, ce sont les versions électroniques de journaux déjà existants que nous trouvons sur le Net. Les journaux disponibles uniquement en version électronique restent insignifiants. Deux principales raisons sont, semble-t-il, à l’origine de cette hésitation. La première est liée à l’aspect financier. En effet, les prix des bandeaux publicitaires sur les journaux électroniques, et les sites en général, restent insignifiants par rapport à ceux de la presse classique. « Beaucoup d’annonceurs ne croient pas au pouvoir de la publicité sur Internet. D’autres considèrent, quant à eux, que le nombre d’internautes algériens est loin d’atteindre celui des lecteurs de journaux », estiment des professionnels du domaine. La deuxième raison, faisant que la presse exclusivement électronique ne se développe pas si rapidement, est en rapport avec le développement d’Internet en lui-même. Lancer un journal électronique exclusivement tourné vers un lectorat et des annonceurs algériens peut être une entreprise plus ou moins hasardeuse étant donné qu’Internet n’a pas encore sa place dans la vie de tous les algériens.
La presse algérienne, quelque peu réticente au début, a fini par être « prise » dans la toile mondiale, lentement mais sûrement. D’abord considéré comme un objet de curiosité, Internet a été ensuite adopté comme un outil de travail d’appoint par certaines rédactions avant de devenir une technologie à exploiter absolument au quotidien. Internet qui, au fil des années, est devenu un véritable phénomène de société attirant un nombre de plus en plus élevé d’utilisateurs, ne pouvait être ignoré par les professionnels des médias au risque d’être totalement dépassés, la toile mondiale étant elle-même un média regorgeant d’informations, certes pas toujours fiables, mais attirant, quand même, un lectorat impressionnant. Aujourd’hui, Internet est devenu tout simplement un outil indispensable à la presse. Un outil qui intervient dans les phases les plus importantes du traitement de l’actualité. Qu’il s’agisse de la recherche de l’information ou de l’envoi des articles vers les rédactions, Internet est désormais un moyen incontournable. Plus qu’un outil, la toile mondiale est aussi un support très intéressant pour les journaux qui, à travers leurs versions électroniques, trouvent une ouverture inespérée sur le monde. Les petits périodiques comme les plus grands ont désormais une présence sur le Net. Parmi les transformations apportées par cette technologie: le changement pur et simple de l’identité des journaux, du moins, dans leurs versions électroniques. Certains journaux arabophones, par exemple, disposent d’une version francophone sur Internet au moment où d’autres quotidiens mettent très naturellement en ligne des vidéos sur leurs sites pour illustrer certains de leurs articles. Les journaux, jusqu’ici faits d’images et de textes, ont mis le pied dans une toute nouvelle dimension.
L’allié du journaliste
Les journalistes ayant plus de dix années d’expérience dans le métier ont vu la presse se transformer radicalement grâce à Internet. Aujourd’hui, ils n’imaginent pas leur métier sans cette technologie. « Internet est omniprésent dans mon travail et je ne pense pas avoir été aussi productif avant », indique un journaliste qui ajoute que l’usage d’Internet « a eu un effet direct sur la qualité de mes articles puisque je trouve à ma disposition toutes les informations liées aux thèmes que je traite et de façon instantanée ». « Internet est très utile lorsqu’il s’agit de communiquer avec les correspondants de notre journal ou de recevoir leurs articles. Je peux dire que notre journal est pratiquement dépendant d’Internet », précise le responsable de la rubrique régionale d’un quotidien. « Internet me permet d’être vraiment autonome car je peux à la fois trouver des informations qui m’intéressent mais aussi corriger mes textes en utilisant des dictionnaires en ligne et, enfin, envoyer mon article à destination », ajoute un confrère. « Personnellement, j’ai été parmi les journalistes qui ont le plus tardé à utiliser Internet puisque je ne m’en sers que depuis quelques mois. Je ne peux pas nier l’apport de cette technologie et je pense que je l’adopterai définitivement comme un moyen de travail », confesse un journaliste de la vielle école.
Une presse à deux faces
Au niveau mondial, beaucoup pensent que les changements imposés par Internet ne s’arrêteront pas là, prévoyant une transformation radicale du métier en lui-même. Certains prédisent la disparition de la version papier des journaux et se préparent déjà à une nouvelle ère faite exclusivement d’une presse électronique. Cette théorie s’appuie sur des arguments plausibles. En effet, avec un public qui réclame désormais une information en temps réel, la presse quotidienne qui livre l’information avec toujours 24 heures de retard semble, il faut le dire, dépassée. Pour les tenants de cette théorie, la version électronique des journaux pourrait représenter, elle-même, une menace sur la survie de ces quotidiens étant donné que les lecteurs auront désormais la possibilité de lire la presse directement sur Internet sans avoir à acheter la version papier. Les professionnels algériens, quant à eux, n’ont pas un avis aussi tranché. « Je pense que la presse quotidienne ne disparaîtra pas de sitôt, en Algérie. Certes, la presse électronique gagnera du terrain aux dépens de la presse classique, mais nous ne pouvons pas imaginer la disparition pure et simple de cette dernière», estime un journaliste. « Aux Etats- Unis, on prévoit la disparition des tabloïds vers 2018. Je pense que cela arrivera un jour en Algérie, mais cela dépend bien sûr de la généralisation d’Internet. Nous en sommes encore loins», ajoute un autre.
« La presse électronique continuera à évoluer au moment où la presse classique perdra du terrain. Je pense que nous allons assister à la réduction du tirage des journaux dans un avenir proche étant donné que déjà la plupart des employés d’administration consultent exclusivement la presse électronique. Cependant, je ne pense pas que les journaux en version papier disparaîtront un jour », prévoit un autre. « La presse classique baissera son tirage devant l’évolution de la presse électronique, qui aura de plus en plus de lecteurs, mais ne disparaîtra pas. Je vous donne l’exemple des livres qui existent depuis des siècles et qui n’ont jamais été remplacés au sens propre du terme», assure un journaliste.
Journaux en ligne et versions électroniques…
Même si nous croyons au pouvoir de la presse sur Internet en Algérie, beaucoup hésitent à franchir le pas en créant des journaux exclusivement électroniques. Dans la plupart des cas, ce sont les versions électroniques de journaux déjà existants que nous trouvons sur le Net. Les journaux disponibles uniquement en version électronique restent insignifiants. Deux principales raisons sont, semble-t-il, à l’origine de cette hésitation. La première est liée à l’aspect financier. En effet, les prix des bandeaux publicitaires sur les journaux électroniques, et les sites en général, restent insignifiants par rapport à ceux de la presse classique. « Beaucoup d’annonceurs ne croient pas au pouvoir de la publicité sur Internet. D’autres considèrent, quant à eux, que le nombre d’internautes algériens est loin d’atteindre celui des lecteurs de journaux », estiment des professionnels du domaine. La deuxième raison, faisant que la presse exclusivement électronique ne se développe pas si rapidement, est en rapport avec le développement d’Internet en lui-même. Lancer un journal électronique exclusivement tourné vers un lectorat et des annonceurs algériens peut être une entreprise plus ou moins hasardeuse étant donné qu’Internet n’a pas encore sa place dans la vie de tous les algériens.