L’ambiance est plutôt morose quand on s’atèle à jauger les taux d’appropriation des TIC par les entreprises algériennes. Pourtant, un marché est bien là, des appels d’offres se font ouïr à l’occasion, des intégrateurs pullulent, des providers voient le jour, et globalement, le changement s’opère, lent et fragile, mais bien présent. Le dossier du mois va d’abord s’intéresser à ceux et celles qui sont au plus près des problématiques liées aux TIC dans l’entreprise, à savoir les Directeurs des Systèmes d’Information (DSI).
Un des leaders mondiaux de l’audit et du conseil, Ernst & Young, s’est penché sur le sujet à travers son étude « L’ADN du Directeur des Systèmes d’Information » que son bureau algérien nous a livré le mois dernier à l’occasion de la plus récente réunion de son Club des Décideurs Informatiques au Hilton d’Alger. Réunion qui a aussi été l’occasion de parler Enterprise Ressource Planning (ERP), épine dorsale pour toute société algérienne visant à se moderniser, et qui ne se fait pas toujours sans heurts comme nous allons le voir.
Le mariage de l’entreprise algérienne et des TIC, c’est aussi une question de facilité d’accès aux dites technologies, notamment pour les PME ; l’occasion de donner la parole à ISSAL, provider de solutions Cloud orientées business, une alternative qui ne manque pas d’arguments...
« L’ADN du DSI »
Le Directeur des Systèmes d’Information, il faut l’avouer, est une denrée rare que ne s’offrent que les plus grandes entreprises et autres structures bancaires dans notre pays. Pour cause, un défaut d’individualisation des départements « informatique » au sein de nos entreprises, ainsi qu’un déficit d’intégration des procédés informatiques dans le fonctionnement de l’entreprise lambda. Qu’à cela ne tienne, une poignée de DSI bien de chez nous furent présents à l’exposé de l’étude d’Ernst & Young portant justement sur ce métier hautement stratégique que nous gagnerions à valoriser sous nos cieux.
Les systèmes d’information ne constituent plus aujourd’hui un simple outil pour l’entreprise, mais bel et bien un enjeu stratégique qui pousse à repenser la façon de travailler du DSI, mais aussi la structure même de l’entreprise « classique ». Seuls 17% des 300 DSI sondés à travers le monde sont membres du comité de direction de leur entreprise, et « faire accéder le DSI au comité de direction » est un défi qu’a mis en lumière Philippe Ausseur, associé au sein d’Ernst et Young en charge de l’activité Conseil centrée autour de la performance des entreprises.
Comprendre les réalités inhérentes à ce métier passe aussi par l’étude de sa perception par les cadres dirigeants qui n’ont pas une carrière informatique. Après tout, l’adoption à plus grande échelle des TIC par nos entreprises n’est pas tant une « affaire d’informaticiens » qu’une affaire d’identification des processus métier qui peuvent être améliorés à coup de TIC, ainsi que d’utilisation effective des solutions informatiques par l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise. « La perception de l’informatique dans le monde de l’entreprise souffre encore de stéréotypes historiques qui freinent l’évolution de la fonction de DSI ».
Beaucoup considèrent en effet que le rôle de l’informaticien se résume au déploiement et à l’entretien des ordinateurs, au dépannage et à l’aide en cas de besoin. Pire encore, les échanges entre DSI et instances dirigeantes ne concernent pratiquement que des questions de budget, cloisonnant le DSI à des tâches qui empêchent une plus profonde intégration des TIC dans le génome de l’entreprise.
Synthèse de l’étude :
Dans son « Portrait robot du DSI », Ernst & Young décrit un poste où le leadership et la communication sont les compétences majeures qui doivent accompagner les considérations purement techniques, mais pas que : « trop peu de DSI apportent une vision financière à leur fonction, or il est désormais indispensable qu’ils développent ces compétences ». Le poste requiert donc de multiples talents, « la capacité du DSI à jouer un rôle stratégique, au-delà de la pure gestion informatique, est désormais considérée comme déterminante pour innover et se démarquer de la concurrence ».
Ces exigences ne sont pas faciles à remplir pour des DSI dont 49% sont diplômés en informatique quand 10% détiennent un Master of Business Administration, peut être aussi parce que DSI et autres cadres dirigeants ne parlent pas toujours le même langage: « 60% des DSI estiment apporter une forte valeur ajoutée à la stratégie de l’entreprise, seulement 35% de leurs homologues cadres dirigeants partagent cette vision ». Chez nous, ce dialogue est tellement rompu que les DSI ne sont parfois pas impliqués dans le choix des solutions informatiques qu’intègre l’entreprise.
La réflexion se limite souvent à la direction (au pouvoir décisionnel quant aux questions financières) et à l’intégrateur de la solution (qui n’a souvent pas une appréciation parfaite des processus métiers). Ce constat découle des échanges qui ont animé la présentation de l’étude où responsables au sein de grandes entreprises publiques, intégrateurs de solution, et DSI ont été réunis.
« Les DSI interrogés admettent ne pas savoir comment renforcer leur relation avec le comité de direction de leur entreprise. Ils doivent s’attacher à ce que le dialogue avec l’exécutif ne se limite plus à des aspects techniques et informatiques, mais soit davantage orienté sous l’angle de la création de valeur ajoutée pour le business : réduction des coûts, accroissement des revenus, satisfaction client, etc ».
Ces ambitions sont encore loin d’être au devant de la scène pour l’entreprise algérienne, mais un nombre croissant de ces dernières apprécie l’apport immense d’un ERP (ou Progiciel de Gestion Informatique en français), justement ce qui intéresse les lignes qui suivent.
Déployer un ERP : la croix et la bannière
Faire travailler plusieurs départements d’une entreprise sur un logiciel qui couvre des besoins distincts et complémentaires est la pierre angulaire de la modernisation des systèmes d’information. Les logiciels de gestion informatique ne s’adoptent pas sur un coup de tête, ne se choisissent pas à la légère, et c’est bien souvent un parcours du combattant qui s’engage pour tous les acteurs si un minimum de préparation n’est pas accompli en amont. Loïc Chabanier, Senior Manager IT, Paris, et Sofiane Chafai, Manager IT Alger au sein d’Ernst & Young ont donc abordé la question de la réussite des projets ERP. « Beaucoup d’entreprises en Algérie ont déjà adopté un ERP ou sont en cours d’implantation ou de déploiement. Toutes (ou presque) ont rencontré des difficultés importantes ».
Nous avons déjà abordé la question de la mise à l’écart des DSI dans la stratégie globale, qui explique une partie importante des difficultés rencontrées. Le binôme Direction- Intégrateur accumule les qui pro quo, et les interventions d’éléments issus de ces deux parties au cours de la présentation permettent de dégager les principales difficultés.
ERP : le dialogue de sourds…
D’abord, la direction de l’entreprise qui peine à fixer un cahier des charges précis. L’intégrateur doit ainsi « deviner » ce que veut l’entreprise cliente. Pire encore, et bien souvent, l’entreprise elle-même n’arrive pas à identifier ses besoins de façon précise. Les collaborateurs, coutumiers des processus métiers, ne peuvent imaginer de quelle façon un ERP peut leur changer la vie, et l’intégrateur, s’il peut de part son expérience maîtriser les processus métier d’un domaine d’activité donné (disons le secteur bancaire par exemple), rien ne dit qu’il pourra aussi proposer une solution pertinente pour une entreprise qui n’oeuvre pas dans ce même segment.
Un dialogue de sourds est ainsi établi, et l’entreprise finit par signer pour une solution inadaptée, ou du moins inexploitée dans son potentiel. Ensuite, l’essentiel des responsables présents ont pointé du doigt la question épineuse du coût d’un ERP…et à juste titre. L’ERP a un coût initial qui est bien connu de l’entreprise cliente, mais les choses se gâtent quand on parle de coût global. Les factures à rallonge non prévues par l’entreprise cliente lui font ainsi crier à la supercherie, quand les besoins émis par cette dernière après le déploiement initial de l’ERP (besoins apparus par manque de cahier des charges) réclament des adaptations qui alourdissent encore davantage la facture.
Cette notion de coût est majorée par les demandes de développement spécifique qui, sans être absolument contre-indiquées, se révèlent souvent superflues, tant les solutions déjà existantes sur le marché englobent des fonctionnalités adaptées à l’essentiel des processus métier.
Moins de développement spécifique, plus de clarté dans l’énoncé des besoins, plus de participation des DSI dans le choix de la solution, et plus de formation des collaborateurs quant à l’exploitation du potentiel d’un ERP sont des pistes que nos entreprises doivent à tout prix prendre en compte pour ne pas s’enliser dans un cercle vicieux et onéreux qui éternise le déploiement de l’ERP.
« Une entreprise peut nécessiter 9 à 18 mois pour prendre une décision concernant une solution donnée », témoignait le représentant d’un intégrateur de solutions ERP. Une durée très longue pour prendre une décision qui ne profite cependant pas à la pertinence du choix en question. « Les responsables métier ont du mal à se projeter dans l’utilisation de l’ERP. L’intégrateur peut donner des pistes dans le cadre de la modélisation des processus métier », a-t-il rajouté.
Il ne faut pas perdre de vue qu’une décision éclairée ne concerne ni une solution particulière, ni un intégrateur particulier, mais bien le binôme intégrateur-solution, car le meilleur des logiciels, mal adapté, profitera moins à l’entreprise qu’une solution d’apparence moins musclée, mais parfaitement insérée dans l’activité de l’entreprise. Un ERP, ça a un coût, et ça s’entretient. De véritables compétences techniques sont requises pour les entreprises qui les déploient, rôle qu’assure le DSI, mais des alternatives moins engageantes en termes de finances et de compétences font leur apparition…
Google Apps et Data Center en Algérie
Il s’agit bien sûr de solutions Cloud orientées business. « Le Cloud n’est pas une technologie mais un business process qui s’appuie sur la puissance d’Internet » selon Zine Seghier, DG d’ISSAL, un fournisseur d’accès à Internet et provider de services Cloud. L ’idée est de ne plus investir dans une infrastructure mais de « louer » l’utilisation d’un logiciel ou d’un espace de stockage, réglant de ce fait les problèmes majeurs
auxquels doivent faire face les PME qui visent à adopter les TIC de façon optimale : le coût de l’investissement et de la maintenance, ainsi que la sécurité des données. Quels genres de solutions apporte concrètement le Cloud ? Comment en tirer pleinement partie ? Réponses de ce prestataire d’un genre nouveau :
Quels types de solutions apportez-vous à travers le Cloud ?
« Il nous parait important que nos entreprises bénéficient, à l’instar de ce qui se fait à l’international, d’offres de services et d’accès aux produits en souscription à travers notre Cloud. Notre offre ira en grandissant, mais les trois premiers services qui nous ont semblé essentiels sont dans l’ordre:
- la sécurisation des données et leur réplication en PaaS et en SaaS
- la suite Google Apps pour Entrerprise SaaS
- la mise à disposition de Cloud VPS pour nos entreprises et nos hébergeurs IaaS.
Nous avons également un contrat avec Microsoft pour commercialiser Exchange, Sharepoint et d’autres produits en SaaS. D’autres produits CRM, Anti-Virus, virtualisation viendront compléter notre offre... Et, bien sûr, nous espérons conclure un partenariat avec Algérie Télécom qui nous permettra d’offrir une alternative à leur offre ADSL ».
Le stockage dans le Cloud soulève invariablement des craintes en ce qui concerne la sécurité des données. La solution a-t-elle fait ses preuves dans ce sens ?
« iSV - Issal Secure Vault – est un véritable coffre fort pour la partie la plus sensible de l’entreprise: ses données. iSV est motorisé par Asigra qui est l’un des leaders mondiaux du backup et de la protection des données (…) Cette solution protège plus de ½ million d’entreprises dans le monde parmi lesquelles le plus grand assureur, les plus grands constructeurs automobiles et les plus grandes entreprises informatique du monde. Parce que nous évoluons dans un marché où la culture de la protection des données n’est pas encore répandue, nous avons voulu proposer ce qu’il y a de plus puissant afin que nos entreprises puissent se focaliser sur leur métier et que les DSI ne courent plus risque de voir les données de l’entreprise disparaître.
A cela, nous avons allié l’aspect économique et sécuritaire. Pas de licences à acheter, pas d’agents à installer, pas de problèmes de hacking. Et nous ne protégeons pas uniquement les données, mais les OS et les serveurs. En fait, nous avons LA seule solution qui protège tout l’environnement informatique de l’entreprise depuis le smartphone ou la tablette jusqu’au data-centre le plus évolué! ».
Comment fonctionne ce stockage dans le Cloud ?
« iSV est un Cloud Privé qu’ISSAL construit pour l’entreprise. Si celle-ci a les moyens de stockage physique ou que ses données doivent rester en son sein, nous lui mettons en place un système sur mesure. Pour les entreprises qui n’ont pas nécessairement des gros moyens de stockage, on peut protéger leurs données dans un espace qu’elle leur dédie dans son propre data-centre. Il y a aussi une possibilité de Cloud Hybride où les données sont répliq uées en temps réel dans l’environnement de l’entreprise et dans le datacentre d’ISSAL. Alors, une simple connexion ADSL suffit et ce, grâce à des techniques de duplication sophistiquées.
Et si la ligne est out? Ce n’est pas grave, le backup continue localement et dès que la connexion est rétablie, tout se synchronise. C’est le backup dans un environnement privé ou hybride en forme de SaaS le plus évolué du marché. Nous ne prétendons pas faire du SaaS en utilisant des plateformes hors du pays. Tout est ici, et nous avons investit dans la plateforme la plus moderne du pays ».
La crise du .dz n’est plus à démontrer. En quoi un hébergement dans le Cloud peut changer la donne ?
« Pourquoi nos hébergeurs continuent à payer au black des serveurs localisés hors de nos frontières? Nous le faisons en Dinars, légalement - ISSAL est un ISP (fournisseur d’accès à Internet) dûment autorisé par l’ARPT - avec facture et à l’intérieur de nos frontières. Nous sommes par ailleurs registrar mais nous ne faisons que du .dz. Nous ne comprenons d’ ailleurs pas pourquoi les entreprises et hébergeurs continuent à promouvoir le .com ou autre.
Nous pensons que le contenu local passe inéluctablement par le .dz et si Google est en .dz, il n’y a aucune raison qu’une entreprise algérienne basée ici et adressant ce marché s’enregistre en .com. Bien sûr qu’il y a beaucoup de raisons à cela, mais nous pensons qu’ensemble, nous pouvons inverser la tendance et que nos entreprises aient enfin confiance dans le .dz. Notre plateforme est basée sur Cisco VMWare et EMC. Nous ne parlons pas de quelques serveurs, mais de centaines de Cloud VPS disponibles ».
Pourquoi opter pour Google Apps ?
« Parce que nous pensons que nos entreprises doivent pouvoir bénéficier de la suite la plus riche et surtout la plus sécurisée de l’industrie. Parce que Gmail, c’est 200 millions d’utilisateurs dans le monde. Parce que Google, c’est ultra sécurisé. Parce que c’est ce qu’il y a de plus économique, parce que nous voulons que nos entreprises aient accès à des outils de productivité à des prix abordables et qu’elles ne soient pas obligées de pirater, ISSAL a convaincu Google de nous laisser commercialiser ses solutions en Dinars.
Cela nous a pris beaucoup de temps et d’efforts. La partie n’était pas gagnée d’avance. Mais nous l’avons fait! Derrière, il y a aussi Microsoft. Nous voulons que nos entreprises aient le choix. Cette offre sera lancée prochainement. Nous voulons que tout le monde y trouve son compte. ..même si nous avons nos préférences ».
Pour rendre les choses plus concrètes, en quoi Google Apps est plus utile qu’une solution plus classique ?
« Quand vous achetez des licences pour votre bureautique, c’est cher, peu pratique, et vos collaborateurs passent leur temps à s’échanger les fichiers via email. Ensuite, vous hébergez votre messagerie chez un fournisseur qui ne vous garantit ni la sécurité ni l’espace nécessaire pour vos mails. Vous êtes obligés de virer des mails ou les copier sur des disques externes et si vous en perdez quelques dizaines en cours de route...c’est fini. Du coup, c’est le contrat sur lequel vous avez si durement travaillé ou ses graphes qui vous ont pris des heures qui d’un coup disparaissent.
Et si tout ça va bien. ..c’est le disque dur ou le serveur dans lequel tous ces fichiers sont présents qui part en fumée... L’entreprise a payé une fortune et rien n’est garanti! En passant à la solution Google Apps pour Entreprise, on bénéficie de la messagerie la plus puissante et la plus sécurisée du monde. Les gens ne le savent pas mais une double identification par code SMS rend la messagerie inaccessible. Vous bénéficiez aussi de 25Go d’espace de stockage, lorsque n’importe quel fournisseur donne entre 1 et 5Go. En plus, la messagerie est personnalisée et le domaine est conservé. Apps est une suite bureautique très complète qui fonctionne on-line et off-line. Vos fichiers sont sur votre machine et dans le Cloud et le tout pour à peine plus de 6 000 DZD par an et par utilisateur ».
Un Data Center à Oran ? Dites m’en plus…
« Pour parler de notre data-centre, il n’est pas aussi grand que ceux des grands providers mondiaux. Mais il répond aux normes de sécurité les plus avancées. C’est aussi sécurisé qu’une banque! Notre réseau électrique est aux normes internationales. Blindage, digicodes, vigiles, caméras de surveillance et monitoring continu font que nous garantissons un service aussi bon que les meilleurs et certainement meilleurs que beaucoup de providers dans le monde. Nous en sommes fiers pour nous et pour l’Algérie ».
Au-delà du buzz, est-ce vraiment utile ? Avez-vous un exemple concret pour illustrer votre propos ?
« Vous perdez vos données, vous sortez votre backup et commencez à restaurer et là, vous découvrez que vos fichiers sont corrompus, c’est ça la catastrophe. Et quand bien même vos données sont bonnes, que se passe-t-il si votre application est corrompue ou si votre serveur ou pool de serveurs tombe en panne ? Vous disparaissez purement et simplement. Avec des solutions Cloud, ce scénario n’arrive tout simplement pas! Les données
dans notre Cloud ne partent tout simplement pas et nous vous remettons en marche plus vite que vous ne le pensez. Imaginons maintenant votre Android ou iPhone perdu, cassé, volé...Nous pouvons garder vos données et vous pouvez les restaurer sur un autre appareil du même genre. C’est différent de dropbox. Nous faisons ça ici et vos données les plus chères ne partent nulle part ailleurs...Et que dire de Google Apps pour entreprise?
Pourquoi s’échanger des fichiers par des allers et retours email lorsque vous pouvez les partager en ligne, travailler d’une manière collaborative effective...
Et si Internet est coupé! Vous avez toujours vos fichiers sur votre machine en off-line. Travailler aujourd’hui avec des solutions qui ne sont partageables d’une manière sécurisée sur le web n’a plus aucun sens. Tous les éditeurs passent sur une offre Cloud. Bientôt, il n’y aura plus d’office à acheter mais à louer sur le Cloud. C’est la meilleure façon de combattre le piratage, c’est la meilleure façon de mettre à disposition de l’entreprise et des particuliers des outils de travail collaboratifs...Et puis à l’ère de Google ou de Facebook, y’a t-il encore un sens à travailler tout seul dans son coin ? ».
En conclusion, les TIC et l’entreprise algérienne font une rencontre tardive qui va obliger tous les professionnels à brûler les étapes pour ne pas rater le train de la compétitivité. Le rôle des DSI peut sembler vacillant quand les technologies deviennent aussi accessibles et simples d’utilisation, mais c’est au contraire dans cette période de changements que les stratégies d’investissement dans les TIC doivent être les plus pertinentes. Dans le même temps, les solution Cloud promettent une rupture de modèle qui donne accès aux entreprises même modestes à des outils que l’on ne soupçonnait pas il y a encore un an en Algérie. Quand à savoir si les monts et merveilles du Cloud trouveront écho sur notre marché en friche…bien malin est celui qui saura le dire.