Voici Google Chrome et... ses premières failles!

Le moteur de recherche Google vient de lancer son propre navigateur Internet. Disponible dans 40 langues, il permet de naviguer sur le net beaucoup plus rapidement et en toute sécurité d’après le site officiel de Chrome, à l’aide d’une interface très simple et discrète. Mais quelques heures seulement après le lancement officiel, de grosses failles au niveau sécurité ont été décelées par des experts. Pas de bol pour un navigateur censé concurrencer Internet Explorer, Firefox, Safari et Opéra!
Aux premiers abords, Google Chrome a tout d’un navigateur prometteur. Mais attention, il ne faut surtout pas passer à côté du fait qu’il est en version bêta. Et qui dit bêta dit version en cours de test qui peut donc comporter un paquet de bugs et de failles. En outre, Google Chrome est construit à partir du WebKit 525.13 que l’on trouve dans Safari 3.1, soit une mouture vulnérable au niveau sécurité.

«Chaque onglet utilisé fonctionne indépendamment du navigateur. Par conséquent, si une application se bloque, les autres onglets ne sont pas affectés ». C’est ce que tout internaute peut lire sur le site officiel de Chrome. Cependant, d’après un certain Rishi Narang, un grand expert en sécurité, il suffirait de cliquer simplement sur un lien composé d’un pointeur suivi d’un caractère spécial pour fermer de manière inopinée Chrome! Le fait de saisir par exemple about:% dans la barre d’adresse de Chrome provoque le crash du navigateur!

Encore plus inquiétant, la découverte d’un autre expert, Aviv Raiff, qui a réussi à prouver qu’une autre faille permettait le téléchargement de fichiers malicieux sur l’ordinateur de l’utilisateur! Quand un internaute visite une page, un fichier est automatiquement téléchargé. Il s’agit d’un fichier Java Archive que l’utilisateur peut ouvrir. Cet expert a démontré qu’il était possible d’y implanter des malwares. Un dysfonctionnement de Java serait à l’origine de ce problème.
Un conseil : pour le moment, mieux vaut garder son navigateur d’origine installé sur son PC.

Source : N'TIC N24