L’opérateur japonais NTT DoCoMo choisit

Nokia-Siemens Networks et Panasonic vont équiper le réseau Super 3G de l’opérateur japonais NTT DoCoMo d’ici 2010.

L’accord permettra aux deux équipementiers de développer, concevoir et commercialiser des BTS, ou stations de base pour la norme Super 3G aussi connue en termes de “Long Term Evolution” (LTE) ou Évolution à long terme, ou encore 3,9G.
“Censée entrer en exploitation commerciale au Japon en 2010, la “Super 3G LTE” succédera à la technologie WCDMA/HSPA, version actuelle améliorée de la troisième génération (3G) appelée UMTS en Europe”, Selon le communiqué de l’AFP.
De plus en plus optimiste, l’agence ajoute que “la “Super 3G” doit permettre la réception de données sur un terminal mobile à un débit théorique crête de 150 Mégabits par seconde (Mbit/s), soit, sur le papier, une rapidité de transfert maximale équivalente en réception à celle obtenue en mode fixe par fibre optique directe”.
Les prétentions de LTE sont de 100Mbit/s en descente et 50 Mbit/s en montée sur une portée de 5 km constatée (SC-FDMA) pour l’utilisateur final, 100 km théoriques en zone rurale.
Rayon technique, les bandes de fréquence LTE sont comprises entre 1.25 Mhz et 20 Mhz UHF (adaptables à la 2G et à l’UMTS), la modulation est OFDMA (version multi-utilisateurs de la modulation OFDM), 2048 subcarriers, MIMO, modulation adaptative…

Le Wimax mobile (norme 802.16e) promet une distribution sur 50 km et 70 Mbit/s de débit théorique dans les bandes 2 à 11 GHz (débit réel de 10 Mbit/s sur 8 km à 10 km).
Fujitsu, côté réseau, et NEC pour développer les terminaux associés, sont les autres acteurs-clé du développement de LTE qui se prépare à ravir la politesse au Wimax en version mobile.
Fujitsu fait aussi partie du Wimax Forum porté notamment par Intel et AT&T qui s’acharne à promouvoir le sans-fil haut débit.

Source : N'TIC N16